Né le 12 septembre 1920 à Beaumont-de-Pertuis (Vaucluse), mort au combat le 13 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; élève à l’École de Santé Navale ; résistant de l’armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur

Tombe provisoire d'Émile Pardé, Le Poursollet, Livet-et-Gavet
Tombe provisoire d’Émile Pardé, Le Poursollet, Livet-et-Gavet
Source : Mémorial GenWeb (Gaby André Vitinger. Cette photographie est sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0.)
Émile, Maurice Pardé était le fils de Maurice Pardé, professeur de géographie à la faculté de Lettres de Grenoble (Isère), fondateur de l’Institut de Géographie Alpine, et de Jeanne, Thérèse Alamelle.
Célibataire, il était élève à l’École de Santé Navale à Bordeaux (Gironde) avec le grade de sous-lieutenant.
Il était domicilié chez ses parents 6 rue Lesdiguières à Grenoble.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le Maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère, où ses compétences tant médicales que militaires furent mises à profit.
Le 14 juillet 1944, il organisa un bal pour les maquisards au café Fiat de Livet .
Le 13 août 1944, après qu’un avion eut survolé le secteur vers dix heures du matin, un fort détachement allemand investit les environs du lac du Poursollet, situé sur la commune de Livet-et-Gavet (Isère). C’est là que se trouvait une partie du Groupe Mobile N°3 du maquis de l’Oisans : le PC de la section Porte, le groupe médical et l’intendance. Un groupe de combat, le groupe Vallin, y était au repos.
Plusieurs FFI furent tués durant les combats : Georges Armand , Roger Chariglione, Jean Gilly, Moïse Koïfman, Charly Vallin et un combattant resté inconnu.
Pierre Rimey-Meille, fut sommairement exécuté dans un chalet où il s’était réfugié.
Émile Pardé, médecin de la section, fut blessé. Fait prisonnier, il fut achevé à coups de crosse.
Il fut décoré le la Croix de Guerre 39-45 et de la Médaille Militaire à titre posthume.
Son nom figure sur une plaque commémorative, rue de l’Ecole de Médecine à Montpellier (Hérault), sur la plaque commémorative du Lycée Champollion à Grenoble (Isère), sur la plaque commémorative 1939-1945 et le tableau commémoratif, parking du lac du Poursollet à Livet-et-Gavet, sur le monument commémoratif érigé sur le lieu des combats et sur une plaque au pied d’une croix érigée sur le lieu où fut enterré Émile Pardé jusqu’au 4 septembre 1944 à Livet-et-Gavet, sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet, sur la plaque commémorative 1939-1945 de la Faculté de Médecine Paris-Descartes à Paris,
sur la plaque commémorative 1939-1945 de l’hôpital d’instruction aux armées Sainte-Anne à Toulon (Var) et sur le monument aux morts de Beaumont-de-Pertuis (Vaucluse).
La promotion 1944 de l’École de Santé Navale fut baptisée "Émile Pardé"
Sa ville natale a donné son nom à une voie : le Cours Émile Pardé.
Sa tante, Marcelle Pardé, faisait partie des Forces françaises combattantes et était membre du réseau Brutus. Arrêtée, elle mourut d’épuisement et de maladie à Ravensbrück (Allemagne).


Voir : Livet-et-Gavet


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes GR 19 P 38/4 ; GR 16 P 457526 et CC8 62 I 10367 (à consulter) — AC 21 P 125604 (à consulter) — Mémoire des hommes — Wikipédia — http://sectionporte.chez.com/Site Maquis de l’Oisans — État civil

Jean-Luc Marquer

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