Né le 29 juillet 1925 à Albox, province d’Almeria (Espagne), sommairement exécuté le 14 août 1944 à Livet-et Gavet (Isère) ; ajusteur ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur

Paul RÈCHE
Paul RÈCHE
Photo : Collection privée, famille Rèche
Photo : Collection privée, famille Rèche
Paul Rèche était le fils de Michel et d’Adolphina, Paule, Lozano, ouvrière en soierie.
Célibataire, il habitait avec sa mère, la cité Viscose à Échirolles (Isère). Il était ajusteur.
Sportif, il pratiquait le vélo et était licencié au club de foot-ball SC.NAVIS.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère.
Il appartenait à la section Métal du Groupe Mobile n°1.
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 14 août 1944, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé le 22 août 1944 dans un charnier au lieu-dit "La Chambre d’eau" à Livet, commune de Livet-et-Gavet (Isère).
Paul Rèche obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré au cimetière des 120 Toises à Échirolles.
Son nom figure sur une stèle érigée sur le lieu où fut découvert le charnier, sur le monument aux morts d’Échirolles, sur le monument commémoratif au cimetière d’Échirolles, sur la plaque commémorative de l’usine de la Viscose, aujourd’hui au musée de la viscose à Échirolles et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet.
Un quai porte son nom à Échirolles.


Voir : Livet-et-Gavet


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416. — SHD, Vincennes, GR 19 P 38/4 ; GR 16 P 502759 (nc). — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb — Site Maquis de l’Oisans. — Notes d’Éliane Rèche. — État civil.

Jean-Luc Marquer

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