Né le 16 juin 1903 à Mourenx (Basses-Pyrénées, aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques), sommairement exécuté le 19 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; militaire de carrière ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur avec le grade d’adjudant-chef

Jean, René Arricau était le fils de Jean et d’Élisabeth Laügt.
Veuf de Marie, Jeanne Bergès-Clermont, il épousa Anna, Marie, Louise Bergès-Clermont.
Adjudant-chef, il était domicilié à Lescar (Basses-Pyrénées, aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques) et était cadre au détachement indochinois de Rioupéroux (commune de Livet-et-Gavet) de la 14ème compagnie des G.M.I.C.R.
Le 6 juin 1944, il participa avec Lanvin aux entraînements de la section Pelletier.
Le 4 juillet 1944, il rejoignit le Maquis, secteur 5 de l’AS-Isère, avec le détachement.
Le 11 juillet 1944, il fut désigné pour remplacer l’aspirant Porte indisponible plusieurs jours.
Le 30 juillet 1944, la section, composée d’Indochinois, dont il est le chef fut intégrée comme 3ème section du groupe mobile n°1.
Le 11 août 1944, il commanda sa section aux combats de la Gorge de Séchilienne (Isère).
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 19 août 1944, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé fin septembre 1944 dans un charnier au lieu-dit "Les Clots" à Rioupéroux.
Jean Arricau obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur avec le grade d’adjudant-chef.
Son nom figure sur le monument aux morts de Lescar (Pyrénées-Atlantiques) et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet (prénom René).
Le corps fut restitué à la famille le 4 décembre 1948.


Voir : Livet-et-Gavet


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes, GR 19 P 38/10 ; GR 16 P 18602 (à consulter) — AVCC Caen SHD AC 21 P 9367 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Site Maquis de l’Oisans — État civil

Jean-Luc Marquer

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