Né le 9 mai 1918 à Pau (Basses-Pyrénées, aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques), sommairement exécuté le 19 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; infirmier-major ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur

André, Henri, Désiré Porquet était le fils de Louis, Charles et de Marie Bozal.
Il épousa Yvette Renaldo.
Il était infirmier-major des troupes coloniales en garnison à Rioupéroux, bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance.
Le 6 juin 1944, il participa avec Lanvin aux entraînements de la section Pelletier.
Le 4 juillet 1944, rejoignit le Groupe Mobile n°1 du Maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère, avec le détachement.
Le 9 juillet 1944, fut nommé chef de groupe dans la section Perrier.
Le 15 juillet 1944, il prit le commandement d’un groupe à la section Leczack, et remplacé à la section Perrier par Demarne.
Le 11 août 1944, il participa aux combats de la Gorge de Séchilienne.
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 19 août 1944, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé fin septembre 1944 dans un charnier au lieu-dit "Les Clots" à Rioupéroux.
André Porquet obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur avec le grade de sergent-chef.
Son nom figure sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet.


Voir : Livet-et-Gavet


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes, GR 19 P 38/4 ; GR 16 P 486423 (à consulter) — AVCC Caen AC 21 P 1363808 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Site Maquis de l’Oisans — État civil

Jean-Luc Marquer

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