Né le 4 avril 1923 à Vizille (Isère), sommairement exécuté le 19 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; ouvrier ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant

Stèle commémorative, Fonfroide, Livet-et-Gavet
Stèle commémorative, Fonfroide, Livet-et-Gavet
Source : Mémorial GenWeb (Gaby André Vitinger. Cette photographie est sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0.)
André, Jean, Hyacinthe Archier était le fils de Jean, Baptiste et de Marie, Rosalie, Jeanne Bar.
Célibataire, il habitait avec sa mère, veuve, à Saint-Pierre-de-Mésage (Isère). Il était ouvrier.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère. Il appartenait à la section Marceau du Groupe Mobile n°3.
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 19 août 1944, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé le 22 août 1944 dans un charnier au lieu-dit "Fontfroide" à Gavet, commune de Livet-et-Gavet.
André Archier obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant.
Il fut décoré de la Médaille de la résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Pierre-de-Mésage, sur une stèle commémorative érigée à proximité du lieu de sa mort à Gavet, sur un monument commémoratif érigé par le Souvenir Français à Livet-et-Gavet et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet.


Voir : Livet-et-Gavet


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes GR 19 P 38/4 ; GR 16 P 16283 (à consulter) — AVCC Caen AC 21 P 8834 et AC 21 P 698672 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Site Maquis de l’Oisans — État civil

Jean-Luc Marquer

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