LENVERS Joseph, Antoine
Né le 21 mai 1900 à Yvoire (Haute-Savoie), exécuté sommairement le 20 août 1944 à Saint-Genis-Laval (Rhône) ; télégraphiste ; résistant des FFC (réseau Galia).
Joseph Lenvers était le fils d’Auguste François, cultivateur, alors âgé de 44 ans, et de Marie Novel, ménagère, âgée de 37 ans. Après avoir exercé le métier de garçon de café à Genève, il effectua son service militaire en 1921-1922 dans le 147e RI puis dans le 7e escadron du train.
Il épousa Eugénie Péguet à Lyon (VIIe arr.) le 19 nov 1927, puis en secondes noces, Germaine Laurent le 7 octobre 1937, toujours à Lyon (VIIe arr.) ou il résida entre les deux guerres, exerçant la profession de télégraphiste.
Il fut mobilisé en 1939 dans le génie à Versailles, puis après la défaite de 1940, rendu à la vie civile à Montpellier. Il rejoignit la résistance dans les PTT à compter (homologation) du 1er avril 1943 comme agent P1 au sein du réseau Gallia, homologué au grade de sous-lieutenant, chargé de mission de 3è classe pour les Forces Françaises Combattantes. Il fut arrêté par la Gestapo et interné au fort Montluc à Lyon.
Présumé décédé le 20 août 1944 à Saint-Genis-Laval, il disparaît dans le charnier des corps incendiés par les nazis. Pour mémoire, rappelons que les dirigeants de R 1, afin de protéger les 1200 détenus (environ) des prisons de la gestapo lyonnaise avait menacé de faire exécuter des prisonniers allemands détenus en Haute-Savoie après la libération de ce département le samedi 19 août. Apprenant le massacre de Saint-Genis-Laval, Lyon donna l’ordre au C.D.L. de Haute-Savoie de passer par les armes 80 Allemands, ce qui sera fait à Vieugy et à Habère-Lullin.
Quant à l’officier Joseph Lenvers, il fut reconnu « Mort pour la France » (dossier n° 581 336), forces françaises combattantes (FFC- EMPTT, GALLIA), déportés et internés de la résistance (DIR) et il figure sur le monument aux morts de son village natal. (Sa présence dans le charnier peut être confirmée par l’association des fusillés de Saint-Genis).
Voir Saint-Genis-Laval (Rhône), fort de Côte-Lorette, 20 août 1944
Il épousa Eugénie Péguet à Lyon (VIIe arr.) le 19 nov 1927, puis en secondes noces, Germaine Laurent le 7 octobre 1937, toujours à Lyon (VIIe arr.) ou il résida entre les deux guerres, exerçant la profession de télégraphiste.
Il fut mobilisé en 1939 dans le génie à Versailles, puis après la défaite de 1940, rendu à la vie civile à Montpellier. Il rejoignit la résistance dans les PTT à compter (homologation) du 1er avril 1943 comme agent P1 au sein du réseau Gallia, homologué au grade de sous-lieutenant, chargé de mission de 3è classe pour les Forces Françaises Combattantes. Il fut arrêté par la Gestapo et interné au fort Montluc à Lyon.
Présumé décédé le 20 août 1944 à Saint-Genis-Laval, il disparaît dans le charnier des corps incendiés par les nazis. Pour mémoire, rappelons que les dirigeants de R 1, afin de protéger les 1200 détenus (environ) des prisons de la gestapo lyonnaise avait menacé de faire exécuter des prisonniers allemands détenus en Haute-Savoie après la libération de ce département le samedi 19 août. Apprenant le massacre de Saint-Genis-Laval, Lyon donna l’ordre au C.D.L. de Haute-Savoie de passer par les armes 80 Allemands, ce qui sera fait à Vieugy et à Habère-Lullin.
Quant à l’officier Joseph Lenvers, il fut reconnu « Mort pour la France » (dossier n° 581 336), forces françaises combattantes (FFC- EMPTT, GALLIA), déportés et internés de la résistance (DIR) et il figure sur le monument aux morts de son village natal. (Sa présence dans le charnier peut être confirmée par l’association des fusillés de Saint-Genis).
Voir Saint-Genis-Laval (Rhône), fort de Côte-Lorette, 20 août 1944
Sources
SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — MémorialGenWeb. — Acte de naissance et registre matricule militaire en ligne (Arch. dép. Haute-Savoie). — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Caen, AC 21 P 77817, Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 362754, GR 28 P 4 69 181 et GR 28 P 11 55 (nc).
Michel Germain, Dominique Tantin
