Né le 20 septembre 1925 à Grenoble (Isère), sommairement exécuté le 19 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; employé des Ponts-et-Chaussées ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant

Robert, Émile, Georges Josserand était le fils d’Octave, Édouard, Émile, ingénieur, et de Suzanne, Blandine Dussert.
Célibataire, il habitait avec ses parents à Livet, commune de Livet-et-Gavet (Isère).
Il était employé aux Ponts-et-Chaussées.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère.
Il appartenait à la section Marceau du Groupe Mobile n°3.
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 19 août 1944 vers 11 heures, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé le 22 août 1944 dans un charnier au lieu-dit "Fonfroide" à Gavet, commune de Livet-et-Gavet.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant.
Robert Josserand fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts du Bourg-d’Oisans (Isère), sur une stèle commémorative érigée à proximité du lieu de sa mort à Gavet, sur un monument commémoratif érigé par le Souvenir Français à Livet-et-Gavet et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet.


Voir : Livet-et-Gavet


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes, GR 19 P 38/4 ; GR 16 P 311690 (à consulter) — AVCC Caen AC 21 P 57635 et AC 21 P 733661 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Site Maquis de l’Oisans — État civil

Jean-Luc Marquer

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