ABIVEN Yves, Marie
Né le 27 mai 1889 à Plabennec (Finistère) ; exécuté sommairement par les troupes allemandes le 9 août 1944 à Plabennec ; victime civile.
Fils de Guillaume Abiven, cultivateur et de Marie, Anne Le Guen, cultivatrice, demeurant à Kerbrat-Locmaria en Plabennec.
Yves Abiven épousa le 13 juin 1922 à Plabennec Marie, Marguerite L’Helgouach.
Dans les jours qui précédèrent la Libération, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans leurs grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan).
Dans leurs déplacements, elles subirent le harcèlement de la Résistance, se livrant à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens rencontrés dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment.
Ce fut durant cette période qu’il y eut le plus de victimes recensées : tuées aux combats, abattues, massacrées...
Lundi 7 août 1944, les troupes de l’armée américaine arrivèrent aux abords de Brest, elles passèrent dans Plouvien - distant de 20 km - à la grande joie de la population qui fêta la Libération, joie de courte durée.
Mardi 8 août 1944, les troupes de l’armée allemande cherchant à rejoindre Brest venant de divers lieux dont certains des Côtes-du-Nord passèrent dans le bourg de Plouvien, harcelées par la Résistance, un soldat allemand fut tué par la résistance FFI, en représailles elles semèrent la mort en exécutant sommairement 24 personnes sur leur passage de 12h30 à 16h30.
Mercredi 9 août 1944, 3 autres personnes exécutées sommairement.
l’après-midi, rue Languiden en Plouvien.
Ce même jour, les troupes de l’armée américaine engagèrent à Plouvien un combat avec pilonnage de l’aviation alliée qui aboutit à l’anéantissement d’une grande partie des troupes allemandes.
Après avoir subi de nombreuses attaques de l’aviation alliée, une colonne de militaires allemands rescapée des combats se replia sur la route de Loc-Brévalaire en Plouvien. Vers 15h, un groupe de ces militaires fit irruption dans la ferme de Kereozen en Plabennec, voulant venger la mort d’un des leurs, trouvé sans vie dans un champ près de la ferme. Après avoir fait sortir les femmes et les enfants, ils exécutèrent sommairement les 7 hommes présents puis mirent le feu aux bâtiments.
Les 7 victimes massacrées à Kereozen en Plabennec le 9 août 1944 furent :
Yves, Marie Abiven, 55 ans.
Yves, Jean, Marie Abiven, 20 ans, fils d’Yves, Marie Abiven.
Constant Marziou, 49 ans.
René Marziou, 21 ans, fils de Constant Marziou.
Yves Le Roux, 66 ans.
Paul Jousselin, 28 ans, gendre de Constant Marziou,
Jean-Marie Guillermou, 63 ans.
Toutes les victimes furent inhumées le 12 août 1944 au cimetière de Plabennec excepté Paul Jousselin et Jean-Marie Guillermou qui furent inhumées au cimetière de Plouvien.
Les noms des 7 victimes figurent sur la stèle de Kereozen en Plabannec.
Les noms de Jean-Marie Guillermou et d’Yves Le Roux figurent également sur le monument de Plouvien.
Par ailleurs Drien Coz fut exécuté sommairement à Coat-Saliou en Loc-Brévalaire.
Yves Abiven épousa le 13 juin 1922 à Plabennec Marie, Marguerite L’Helgouach.
Dans les jours qui précédèrent la Libération, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans leurs grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan).
Dans leurs déplacements, elles subirent le harcèlement de la Résistance, se livrant à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens rencontrés dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment.
Ce fut durant cette période qu’il y eut le plus de victimes recensées : tuées aux combats, abattues, massacrées...
Lundi 7 août 1944, les troupes de l’armée américaine arrivèrent aux abords de Brest, elles passèrent dans Plouvien - distant de 20 km - à la grande joie de la population qui fêta la Libération, joie de courte durée.
Mardi 8 août 1944, les troupes de l’armée allemande cherchant à rejoindre Brest venant de divers lieux dont certains des Côtes-du-Nord passèrent dans le bourg de Plouvien, harcelées par la Résistance, un soldat allemand fut tué par la résistance FFI, en représailles elles semèrent la mort en exécutant sommairement 24 personnes sur leur passage de 12h30 à 16h30.
Mercredi 9 août 1944, 3 autres personnes exécutées sommairement.
l’après-midi, rue Languiden en Plouvien.
Ce même jour, les troupes de l’armée américaine engagèrent à Plouvien un combat avec pilonnage de l’aviation alliée qui aboutit à l’anéantissement d’une grande partie des troupes allemandes.
Après avoir subi de nombreuses attaques de l’aviation alliée, une colonne de militaires allemands rescapée des combats se replia sur la route de Loc-Brévalaire en Plouvien. Vers 15h, un groupe de ces militaires fit irruption dans la ferme de Kereozen en Plabennec, voulant venger la mort d’un des leurs, trouvé sans vie dans un champ près de la ferme. Après avoir fait sortir les femmes et les enfants, ils exécutèrent sommairement les 7 hommes présents puis mirent le feu aux bâtiments.
Les 7 victimes massacrées à Kereozen en Plabennec le 9 août 1944 furent :
Yves, Marie Abiven, 55 ans.
Yves, Jean, Marie Abiven, 20 ans, fils d’Yves, Marie Abiven.
Constant Marziou, 49 ans.
René Marziou, 21 ans, fils de Constant Marziou.
Yves Le Roux, 66 ans.
Paul Jousselin, 28 ans, gendre de Constant Marziou,
Jean-Marie Guillermou, 63 ans.
Toutes les victimes furent inhumées le 12 août 1944 au cimetière de Plabennec excepté Paul Jousselin et Jean-Marie Guillermou qui furent inhumées au cimetière de Plouvien.
Les noms des 7 victimes figurent sur la stèle de Kereozen en Plabannec.
Les noms de Jean-Marie Guillermou et d’Yves Le Roux figurent également sur le monument de Plouvien.
Par ailleurs Drien Coz fut exécuté sommairement à Coat-Saliou en Loc-Brévalaire.
Sources
SOURCES : Bulletin municipal, "Echos de Plouvien", n°11, janvier 1994.
Serge Tilly