Né le 19 janvier 1910 à Saint-Fons (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon), sommairement exécuté en représailles le 8 juillet 1944 à Saint-André-le-Gaz (Isère) ; employé de la S.N.C.F. ; résistant homologué Forces françaises combattantes, réseau "Résistance Fer", Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant.

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Mémorial dépôt SNCF de Chambéry
Mémorial dépôt SNCF de Chambéry
Source : Wikiwand, photographie Florian Pépellin licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0
Auguste Desormières était le fils de Jean et de Marie, Émilie Caire, son épouse.
Il épousa Georgette, Simone Brunier le 15 février 1936 à La-Bâtie-Divisin (Isère) . Le couple avait un enfant.
La famille habitait Les Échelles où Georgette Desormières tenait une épicerie.
Auguste Desormières était auxiliaire ouvrier au service de la Traction au Dépôt S.N.C.F.de Chambéry (Savoie).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le réseau "Résistance Fer" des Forces françaises combattantes. Il était également membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il faisait partie d’une équipe de 6 hommes envoyée le 7 juillet 1944 au Grand-Lemps (Isère) pour remplacer l’équipe de relevage de matériel déraillé en place, mais immobilisée à Saint-André-le-Gaz (Isère) par des sabotages de voie réalisés par des maquisards.
Le 8 juillet 1944, avant l’aube, des troupes allemandes venues de Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) et de Lyon (Rhône), accompagnées de miliciens, investirent la commune de Saint-André-le-Gaz.
Vers 6 heures du matin, le wagon dans lequel dormaient Auguste Desormières et ses camarades fut cerné et les six hommes furent arrêtés car soupçonnés de faire partie de la Résistance.
Vers 10 heures, Auguste Desormières et ses camarades venus de Chambéry, deux agents S.N.C.F. de la gare de Saint-André-le-Gaz et deux des trois boulangers de la commune furent alignés contre un mur de la gare et fusillés.
Après le départ des Allemands, les corps des victimes du dépôt de Chambéry furent ramenés dans leur région d’origine par la S.N.C.F..
Auguste Desormières obtint la mention "Mort pour la France".
Il fut homologué résistant, membre des Forces françaises combattantes, réseau "Résistance Fer", membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts des Échelles (Savoie), sur le monument érigé à proximité du lieu des exécutions, rue des Martyrs du 8 juillet 1944 à Saint-André-le-Gaz et sur la stèle commémorative érigée à l’entrée du dépôt S.N.C.F. à Chambéry.


Voir : Saint-André-le-Gaz


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 596 — SHD Vincennes GR 16 P 180102 (à consulter) — Geneanet — Mémorial GenWeb — https://railetmemoire.blog4ever.com/audigier-augustehttps://fr.calameo.com/read/003683912532622fe5adb — État civil

Jean-Luc Marquer

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