Né le 17 novembre 1919 à Ardes-sur-Couze (Puy-de-Dôme), torturé et achevé sur place le 2 août 1944 au Chambon-sur-Lac (Puy-de-Dôme) ; négociant ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Stèle Georges Mauras, vallée de Chaudefour.
Georges Mauras est le fils de Mathieu Gabriel quincaillier et de Eugénie Lafont. Il s’est marié le 28 novembre 1940 à Clermont-Ferrand (section de Montferrand) avec Raymonde Géry, née le 13 avril 1920 à L’Arbresle (Rhône). Il était alors négociant et habitait Ardes-sur-Couze. En 1944, il résidait impasse de La Condamine à Clermont-Ferrand.
Au début d’août 1944, la Brigade Jesser organisa une opération de répression dans la région du Chambon-sur-Lac. Le Régiment de Sécurité 1 000 se dirigea du Chambon-sur-lac vers Moneaux par la vallée de Chaudefour. Une voiture de liaison avec 4 maquisards à bord fut surprise par la colonne allemande, une fusillade éclata : parmi les occupants, Maurice Giron put s’échapper, Pierre Faure fut blessé mais réussit à se dissimuler, Louis Randon blessé, décéda ensuite, Georges Mauras, membre du maquis Jean-Pierre (MUR) fut fait prisonnier et conduit au PC du régiment au Chambon-sur-lac où il fut brutalisé et fusillé le jour de son arrestation.
Homologué FFI pour la période du 16 mai au 2 août 1944, homologué interné-résistant (DIR), il a été reconnu « Mort pour la France ».
Une stèle commémorative à son nom se trouve dans la vallée de Chaudefour : « Au maquisard Mauras Georges d’Ardes-sur Couze fusillé le 2 août 1944 ». Son nom est inscrit sur les monuments aux Morts d’Ardes-sur-Couze et de Besse-Saint-Anastaise et sur le monument du maquis et de la Résistance à Ardes-sur-Couze.
Sources

SOURCE : AVCC Caen, AC 21 P 90657 et AC 21 P 594568. Dossiers Georges Mauras (nc) .— SHD Vincennes, GR 16 P 405271. Dossier Georges Mauras (nc) .— Arch. Dép. du Puy-de-Dôme : 908 W 18 et 908 W 185, 908 W 496, liste des fusillés du Puy-de-Dôme ) .— MémorialGenweb .— Etat civil d’Ardes-sur-Couze et Clermont-Ferrand.

Huguette Juniet

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