Né le 23 août 1904 à Albens (Savoie), sommairement exécuté en représailles le 8 juillet 1944 à Saint-André-le-Gaz (Isère) ; employé de la S.N.C.F. ; victime civile

Jean, Francis Fontaine était le fils de Marie et de Françoise, Victorine Mermet, son épouse.
Il épousa Victorine, Françoise Forrat. Le couple avait six enfants.
Il était employé de la Voie à la S.N.C.F., cantonnier à la gare de Saint-André-le-Gaz (Isère).
Le 8 juillet 1944, avant l’aube, des troupes allemandes venues de Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) et de Lyon (Rhône), accompagnées de miliciens, investirent la commune de Saint-André-le-Gaz.
Vers 6 heures du matin, la gare fut investie. Jean Fontaine, un autre employé de la gare de Saint-André-le-Gaz dénommé Élie Fustier et six agents S.N.C.F. venus de Chambéry (Savoie) pour se rendre au Grand-Lemps (Isère) et qui, ne pouvant poursuivre leur voyage en raison de sabotages, dormaient dans un wagon, furent arrêtés et accusés de "terrorisme".
Vers 10 heures, Jean Fontaine, Élie Fustier, les six employés de la S.N.C.F. venus de Chambéry et deux des trois boulangers de la commune furent alignés contre un mur de la gare et fusillés.
Jean Fontaine obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur le monument érigé à proximité du lieu des exécutions, rue des Martyrs du 8 juillet 1944 à Saint-André-le-Gaz, sur le monument aux morts de Saint-André-le-Gaz et sur la plaque commémorative de la S.N.C.F. à la mémoire des agents morts pour la France au siège régional de la S.N.C.F. à Lyon (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon).


Voir : Saint-André-le-Gaz
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 596 — Geneanet — Mémorial GenWeb — https://railetmemoire.blog4ever.com/audigier-augustehttps://fr.calameo.com/read/003683912532622fe5adb — État civil

Jean-Luc Marquer

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