Né le 30 mars 1913 à Saint-André-le-Gaz (Isère), abattu par des soldats allemands le 8 juillet 1944 à Saint-André-le-Gaz ; mécanicien ; victime civile

Maurice, Joseph Gonon était le fils d’Étienne, Joseph et de Marie, Françoise Vittoz, son épouse.
Il épousa Maria, Françoise Charvet.
Il était mécanicien à Saint-André-le-Gaz.
Le 7 juillet 1944, un groupe de maquisards du maquis de La-Frette (Isère) fit sauter le château d’eau du dépôt S.N.C.F et le pont tournant des locomotives. En fin d’après-midi, ils firent aussi dérailler des wagons au niveau du passage à niveau des "Fontaines", rendant la circulation des trains impossible en direction de Chambéry.
Le 8 juillet 1944, avant l’aube, des troupes allemandes venues de Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) et de Lyon (Rhône) et accompagnées de miliciens encerclèrent et investirent la commune.
Maurice Gonon, qui travaillait à proximité du passage à niveau des "Fontaines" s’approcha, semble-t-il, trop près des wagons déraillés la veille et fut immédiatement abattu au lieu-dit "Fretuzel".
Il obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-André-le-Gaz et sur le monument érigé rue des Martyrs du 8 juillet 1944 à Saint-André-le-Gaz.


Voir : Saint-André-le-Gaz
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 596 — Geneanet — Mémorial GenWeb — https://www.calameo.com/books/003683912532622fe5adb — État civil

Jean-Luc Marquer

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