LE GUILLOU Jean Michel [pseudonyme dans la résistance : Claude]
Né le 31 juillet 1915 à Lennon (Finistère), tué au combat le 21 août 1944 à Montluçon (Allier) ; garde à la Garde républicaine mobile ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Fils d’un couple de cultivateurs, Jean Michel Le Guillou et Jeanne Le Du, Jean Michel Le Guillou avait épousé le 14 septembre 1942 Françoise Catherine Salaun à Saint-Thois (Finistère). Il était membre du 4éme régiment de la 4ème Légion de Garde républicaine, à Montluçon.
Domicilié à Domérat, il avait rejoint le 6 juin 1944 le camp FTP du 14 juillet dans un de ses cantonnements de la forêt de Tronçais qui avait été créé en juin 1944 dans la forêt de Civrais, commune de St-Plaisir (Allier). Il était adjudant.
Il a participé aux combats de la libération de Montluçon (Allier). Il fut grièvement blessé d’une balle en pleine tête le 21 août au combat de l’attaque de la caserne de Richemont où était cantonnée la garnison allemande. Il était chef d’un groupe et c’est en vouloir aller chercher plusieurs de ses hommes blessés au fusil mitrailleur qu’il fut touché, route d’Argenty. Transporté à l’hôpital de Montluçon, paralysé des quatre membres mais parfaitement conscient, il y décéda le 31 août 1944. Le capitaine Jean Dagouret, alias Gaby, ancien responsable de la 1ère Compagnie FTPF et des Camps 14 Juillet et Espagnols, ex C.C. du 201ème Bataillon FFI, a signé une attestation en sa faveur.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom figure à Montluçon sur un mémorial portant les noms de 32 morts lors des combats, sur une stèle commémorative de l’avenue du Président Auriol où il aurait été blessé (nom orthographié LE GUILLOUX), ainsi que sur le monument aux morts de Saint-Thois.
Domicilié à Domérat, il avait rejoint le 6 juin 1944 le camp FTP du 14 juillet dans un de ses cantonnements de la forêt de Tronçais qui avait été créé en juin 1944 dans la forêt de Civrais, commune de St-Plaisir (Allier). Il était adjudant.
Il a participé aux combats de la libération de Montluçon (Allier). Il fut grièvement blessé d’une balle en pleine tête le 21 août au combat de l’attaque de la caserne de Richemont où était cantonnée la garnison allemande. Il était chef d’un groupe et c’est en vouloir aller chercher plusieurs de ses hommes blessés au fusil mitrailleur qu’il fut touché, route d’Argenty. Transporté à l’hôpital de Montluçon, paralysé des quatre membres mais parfaitement conscient, il y décéda le 31 août 1944. Le capitaine Jean Dagouret, alias Gaby, ancien responsable de la 1ère Compagnie FTPF et des Camps 14 Juillet et Espagnols, ex C.C. du 201ème Bataillon FFI, a signé une attestation en sa faveur.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom figure à Montluçon sur un mémorial portant les noms de 32 morts lors des combats, sur une stèle commémorative de l’avenue du Président Auriol où il aurait été blessé (nom orthographié LE GUILLOUX), ainsi que sur le monument aux morts de Saint-Thois.
Sources
SOURCES : SHD Vincennes : GR 16 P 357561, dossier Jean Michel Guillou (nc).— AVCC Caen : AC 21 P 75681, dossier Jean Michel Guillou.— Claude Cazals, "La Garde sous Vichy" en ligne .— MGW.— État civil en ligne (AD 29) et Montluçon.
Henri-Ferréol Billy
