PRADEL Jules, Joseph
Né le 1er février 1864 à Voiron (Isère), victime d’une balle perdue le 3 juillet 1944 à Voiron ; peintre ; victime civile
Jules, Joseph Pradel était le fils d’Antonin et de Marie, Claire Bertrand.
Il fut condamné à plusieurs reprises pour vol, ce qui lui valut d’effectuer son service militaire en Tunisie au 4ème Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique (un des Bat.d’Af. !) du 26 mars 1890 au 4 mars 1892.
Il revint s’installer dans sa région natale.
Il fut réformé le 3 juillet 1909 pour "Ankylose du pied".
Célibataire, Jules Pradel était peintre et habitait "Le château" à Voiron (Isère).
Début juillet 1944, il se trouvait en traitement à l’hôpital de Voiron.
Le 3 juillet 1944, une opération de police menée par des miliciens et des membres du P.P.F. venus de Grenoble (Isère) entraîna l’arrestation de six personnes qui furent conduites dans les locaux de la Gestapo de Grenoble puis ensuite déportées.
Cette opération terminée, vers 18 heures, des troupes allemandes prirent position dans Voiron et mirent en batterie des fusils-mitrailleurs dans toutes les rues donnant accès à la place de la République. Les soldats tiraient dès qu’ils apercevaient une personne quelconque.
Jules Pradel qui se trouvait dans la cour de l’hôpital fut atteint d’une balle perdue dont il mourut.
Son nom figure sur le monument aux victimes de la barbarie nazie et de la milice érigé en 1984 à Voiron.
Voir : Voiron
Il fut condamné à plusieurs reprises pour vol, ce qui lui valut d’effectuer son service militaire en Tunisie au 4ème Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique (un des Bat.d’Af. !) du 26 mars 1890 au 4 mars 1892.
Il revint s’installer dans sa région natale.
Il fut réformé le 3 juillet 1909 pour "Ankylose du pied".
Célibataire, Jules Pradel était peintre et habitait "Le château" à Voiron (Isère).
Début juillet 1944, il se trouvait en traitement à l’hôpital de Voiron.
Le 3 juillet 1944, une opération de police menée par des miliciens et des membres du P.P.F. venus de Grenoble (Isère) entraîna l’arrestation de six personnes qui furent conduites dans les locaux de la Gestapo de Grenoble puis ensuite déportées.
Cette opération terminée, vers 18 heures, des troupes allemandes prirent position dans Voiron et mirent en batterie des fusils-mitrailleurs dans toutes les rues donnant accès à la place de la République. Les soldats tiraient dès qu’ils apercevaient une personne quelconque.
Jules Pradel qui se trouvait dans la cour de l’hôpital fut atteint d’une balle perdue dont il mourut.
Son nom figure sur le monument aux victimes de la barbarie nazie et de la milice érigé en 1984 à Voiron.
Voir : Voiron
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 412 et 673 — Arch. dép. Isère, RMM, 11NUM/1R1138_04 — Geneanet.
Jean-Luc Marquer