Né le 8 novembre 1922 à Terrenoire (Loire), mort accidentellement le 26 août 1944 à Saulzet (Allier) ; métallurgiste ; résistant au sein des francs-tireurs et partisans (FTP).

Fils de Pierre Marius Boulhol, ouvrier métallurgiste, 32 ans, et d’Eugénie Tardy, son épouse, 28 ans, ménagère, François Boulhol était métallurgiste à Izieux (Loire). En avril 1941, il s’était engagé volontairement dans la marine nationale. Il a vraisemblablement fait partie des troupes françaises qui ont combattu contre les troupes alliés débarquées en Afrique du Nord lors de l’opération Torch. Il est rapatrié en mars 1943 par la marine italienne après avoir été fait prisonnier.
Il aurait été arrêté en novembre 1943 avant d’être condamné par le tribunal spécial de Riom (Puy-de-Dôme) à huit mois d’emprisonnement. Il a ensuite purgé sa peine à Gannat (Allier).
A sa sortie de prison le 14 août 1944, il avait rejoint la Compagnie FTP 8 Marceau dans la région de Chantelle (Allier). Il est décédé dans un accident d’automobile le 26 août au lieu-dit Les Talles à Saulzet (Allier).
Son corps a été déposé dans un caveau au cimetière de Chantelle (Allier) avant d’être transféré à celui d’Izieux (Loire).
Il a été homologué FFI et déclaré "mort pour la France".
Son nom figure sur le monument aux morts du cimetière d’Izieux, commune absorbée par Saint-Chamond (Loire).
Sources

SOURCES : SHD Vincennes : GR 16 P 80061 (nc). Dossier François Boulhol. — AVCC Caen : AC 21 P 30072. Dossier François Boulhol (nc). — Mémorial GenWeb. — État civil Saulzet et Terrenoire.

Henri-Ferréol Billy

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