Né le 10 juin 1924 à Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme), mort suite à ses blessures le 9 juin 1944 à Condat-en-Combraille (Puy-de-Dôme) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

André Garde est le fils de Louis, forgeron, et de Marguerite Legay -ou Lagayt-, sans profession, qui habitaient 24 rue Jeanne d’Arc à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) au moment de sa naissance. André Garde habitait chez ses parents quai Rouget de L’Isle à Montluçon (Allier) en 1944.
Il rejoignit les FFI le 6 juin 1944.
Le 9 juin 1944 vers 3 heures du matin, un convoi de maquisards venant de Montluçon (Allier) et se dirigeant vers le camp à Saint-Genès-Champespe (Puy-de-Dôme) subit l’assaut d’une unité militaire allemande circulant sur l’axe Aubusson (Creuse) – Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). 32 résistants périrent dans l’affrontement, morts en combattant ou pour la plupart exécutés sommairement sur place à Condat-en-Combraille (Puy-de-Dôme).
André Garde figure parmi les victimes, mort des suites de ses blessures au combat. Le tribunal civil de Riom en date du 7 décembre 1944 a établi son décès à Condat.
Il a été reconnu Mort pour la France, homologué FFI, soldat de 1ère classe.
Son nom figure sur une plaque commémorative et sur le Monument à la mémoire des Volontaires FFI à Condat-en-Combraille ainsi que sur le monument aux Morts de Saint-Eloy-les-Mines.
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 243022, Dossier André Garde (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 190870, Dossier André Garde. — Mémorialgenweb. — État-civil Saint-Eloy-les-Mines et Condat-en-Combraille.

Eric Panthou

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