Né le 23 juillet 1916 à Châtenois-les-Forges (Territoire de Belfort), mort à l’hôpital du maquis des suites de ses blessures le 14 septembre 1944 à Étobon (Haute-Saône) ; cheminot ; résistant du mouvement Libération et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Raymond Besson entra à la SNCF en 1939 comme aide-ouvrier ajusteur à l’entretien du dépôt de Belfort. Il était marié et père d’un enfant. Le 3 décembre 1942, il fut requis pour aller travailler en Allemagne et détaché à la Deutsche Reichsbahn. Bénéficiant d’une permission pour raisons de maladie, il revint en France mais au lieu de retourner en Allemagne à l’issue de celle-ci, il entra dans la Résistance au mouvement Libération du Commandant Comte sur le secteur du Territoire de Belfort au début d’août 1943 comme combattant de la 8e Compagnie, section de Bavilliers. Début juin 1944, il rejoignit avec son frère Robert les FFI de la 1ère compagnie d’Étobon, où il fut nommé chef de groupe.
Il fut grièvement blessé le 13 septembre 1944 à midi et demie lors d’une attaque en tentant avec d’autres camarades de tuer un lieutenant allemand en lui lançant une grenade. Le lieutenant qui ne fut pas touché répliqua en tirant. Raymond Besson reçut la balle en pleine tête. Il fut évacué par ses hommes sous le feu de l’ennemi et conduit dans un abri du maquis où il fut veillé toute la nuit par son frère. Après être tombé dans le coma, il décéda le lendemain, 14 septembre. Il fut enterré par sa famille dans le cimetière du village.
La mairie d’Étobon ne possède pas l’acte.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès (selon le Mémorial des cheminots victimes de la répression) et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le Mémorial 1939-1945, à Étobon et le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône), sur le monument aux morts, square du Souvenir et les plaques commémoratives SNCF (dépôt et gare), à Belfort (Territoire de Belfort).
Sources

SOURCES : notice sans auteur dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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