Né le 8 février 1931 à Royan (Charente-Inférieure, aujourd’hui Charente-Maritime), massacré le 12 juillet 1944 à Rives (Isère) ; sans profession connue ; victime civile

Jean-Louis Benoni était le fils de Joseph et de Madeleine Modeste.
Il faisait partie d’une famille de Bohémiens, selon le vocabulaire de l’époque.
Le matin du 12 juillet 1944, une escouade allemande patrouillait le long de la voie ferrée Lyon-Grenoble à Rives (Isère). La veille avait eu lieu un sabotage qui avait provoqué la mort de trois militaires allemands.
Vers 8h30, alors que les Allemands venaient d’arrêter une cycliste qui circulait sur la route contigüe à la voie ferrée au lieu-dit "Champ Massit", Jean-Louis Benoni fut remarqué par un soldat.
Il ne répondit pas aux sommations et continua son chemin.
La soldat allemand qui l’avait interpellé mit alors un genou à terre, épaula et l’abattit d’un coup de fusil, sans même poser la carte d’identité de la cycliste qu’il tenait à la main.
Les parents de Jean-Louis Benoni, arrivés immédiatement, ne purent que constater la mort de leur fils.
Jean-Louis Benoni obtint la mention "Mort pour la France" le 27 mars 1945.


Voir : Rives
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 588 — Geneanet — Mémorial GenWeb — État civil

Jean-Luc Marquer

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