Né le 28 avril 1889 à Donzenac (Corrèze), massacré le 9 juin 1944 à Sadroc (Corrèze) ; cultivateur ; victime civile.

Léon Mounié était le fils de Pierre, cultivateur, alors âgé de 28 ans, et de Jeanne Gayerie, âgée de 26 ans, sans profession, demeurant au Theil, commune de Donzenac. Il accomplit son service militaire de 1910 à 1912 au sein du 138e RI et fut promu soldat de 1ère classe le 28 avril 1912. Mobilisé en août 1914, il combattit dans le 126e RI. Il fut cité à l’ordre de la brigade le 4 août 1915 au motif suivant : « Courageux et hardi, toujours volontaire pour la pose de défenses accessoires en avant des premières lignes ; entraîneur d’hommes, exemple constant de calme et de sang-froid ; au front depuis le début de la campagne. » Il fut nommé caporal le 28 juin 1915. (La médaille interalliée lui fut décernée le 31 juillet 1939).
Démobilisé le 4 août 1919, il épousa Julienne Lagrave, native de Saint-Germain, le 5 février 1920 à Estivaux. De cette union naquirent quatre enfants, André (1921), Robert (1924), Raymond (1926), et le dernier après le recensement de 1936 à Sadroc où Léon Mounié s’était établi comme propriétaire-exploitant.
Sadroc est une commune située à quelques kilomètres au nord de Brive-la-Gaillarde. Elle est traversée par la RN20, un axe emprunté le 9 juin 1944 par des élements de la 2e SS Panzerdivision Das Reich. Louis Mounié tomba sous les balles des Waffen-SS dans des circonstances que la consultation d’un éventuel dossier au SHD-AVCC de Caen permettrait de préciser. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts communal.
Sources

SOURCES : Guy Penaud, La Das Reich, 2e SS Panzer Division, Périgueux, Éd. La Lauze, 2005, p. 516. — MémorialGenWeb. — Acte de naissance, recensement de 1936 et registre matricule militaire en ligne (Arch. Dép. de Corrèze).

Dominique Tantin

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