Inconnu exécuté sommairement le 13 août 1944 à Saint-Yvoine (Puy-de-Dôme) ; victime de l’épuration sauvage ou d’une exécution par les troupes allemandes.

Le 13 août 1944 au lieu dit Le Pradet à Saint-Yvoine (Puy-de-Dôme), un cadavre était découvert par Monsieur Colin. Aux termes de l’acte de décès en mairie de Saint-Yvoine, il s’agissait d’un nommé Jean Puchard, né le 25 février 1886 au Breuil-sur-Couze (Puy-de-Dôme). Il fut démontré ensuite que c’était par erreur que ce nom avait été attribué au cadavre découvert, le véritable Puchard ayant été abattu par la Résistance après la libération d’Issoire, le 26 août 1944. Le cadavre trouvé le 13 août n’a pas été identifié à l’issue de l’enquête pour crimes de guerre en 1945.
L’état civil de Saint-Yvoine dit "par jugement du tribunal d’Issoire du 8 août 1951 l’acte de décès ci-contre a été rectifié" mais rien de plus n’est indiqué sur l’identifié du tué. Ce décès est survenu deux jours après l’exécution sommaire de Gabriel Moulinet au même endroit, Le Pradet.
Cette exécution pourrait relever d’une exécution dans le cadre de l’épuration sauvage ou bien des exécutions commises par les troupes allemandes au moment de leur repli. On identifie 3 victimes de l’épuration dans cette commune : GLADEL Marius (14 avril 1944), sa mère GLADEL Françoise (8 mai 1944) et CELLERIER (née HOEFKENES, ex veuve SAUTELET) Marie (22 juillet 1944).
Sources

SOURCES : Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 12 : enquête pour crime de guerre à Saint-Yvoine. — Mail de Pascal Gibert à Eric Panthou, 4 avril 2020. — état-civil Saint-Yvoine.

Eric Panthou

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