SARNEL Gaston, Pierre
Né le 24 décembre 1892 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), exécuté sommairement le 9 juin 1944 à Salon-la-Tour (Corrèze) ; mécanicien ; résistant dans l’Armée secrète (AS).
Salon-la-Tour (Corrèze) : plaque de marbre blanc apposée au mur d’un bâtiment, dans le centre bourg, à côté de la mairie
Crédit : MémorialGenWeb.
Gaston Sarnel était le fils de Jean Ernest, chargeur des Postes, alors âgé de 29 ans, et de son épouse Marie Saule [?], sans profession, âgée de 24 ans, demeurant Faubourg Cardinal à Brive.
Alors mécanicien à Brive, il fut appelé sous les drapeaux le 8 octobre 1913 dans le 1er bataillon de chasseurs à pied. Il fut retiré du front en juillet 1916 en raison de son état de santé, et tout en étant désormais rattaché à des unités d’artillerie, envoyé en usine à Toulouse, Issoudun, Bourges, Givors etc. jusqu’en avril 1919. Il reçut la Médaille interalliée 14 décembre 1934.
Dans les années 1920, il était établi à Terrasson (Dordogne), non loin de Brive. Il était marié.
Son registre matricule militaire porte l’inscription suivante : « A servi dans les FFI (sic) à compter du 15 août 1943. Arrêté et fusillé par les Allemands le 9 juin 1944. » Il était agent de liaison dans l’Armée secrète. Il fut capturé et exécuté dans le bourg de Salon-la-Tour par des Waffen-SS de la 2e Panzerdivision Das Reich, le jour des pendaisons de Tulle.
Il obtint la mention Mort pour la France (7 juin 1957). Une plaque commémorative a été apposée sur le lieu de son exécution.
Le 10 juin 1944, à Salon-la-Tour, des SS tuèrent une femme, Marie Verdier lors de l’arrestation de de Violette Szabo.
Alors mécanicien à Brive, il fut appelé sous les drapeaux le 8 octobre 1913 dans le 1er bataillon de chasseurs à pied. Il fut retiré du front en juillet 1916 en raison de son état de santé, et tout en étant désormais rattaché à des unités d’artillerie, envoyé en usine à Toulouse, Issoudun, Bourges, Givors etc. jusqu’en avril 1919. Il reçut la Médaille interalliée 14 décembre 1934.
Dans les années 1920, il était établi à Terrasson (Dordogne), non loin de Brive. Il était marié.
Son registre matricule militaire porte l’inscription suivante : « A servi dans les FFI (sic) à compter du 15 août 1943. Arrêté et fusillé par les Allemands le 9 juin 1944. » Il était agent de liaison dans l’Armée secrète. Il fut capturé et exécuté dans le bourg de Salon-la-Tour par des Waffen-SS de la 2e Panzerdivision Das Reich, le jour des pendaisons de Tulle.
Il obtint la mention Mort pour la France (7 juin 1957). Une plaque commémorative a été apposée sur le lieu de son exécution.
Le 10 juin 1944, à Salon-la-Tour, des SS tuèrent une femme, Marie Verdier lors de l’arrestation de de Violette Szabo.
Sources
SOURCES : Guy Penaud, La Das Reich, 2e SS Panzer Division, Périgueux, Éd. La Lauze, 2005, p. 210-211, 519. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Acte de naissance et registre matricule militaire en ligne (Arch. dép. de Corrèze). — Service historique de la Défense, Caen, AC 21 P 151721 et Vincennes GR 16 P 535918 (nc).
Dominique Tantin
