MEUNIER Jean, Edouard
Né le 21 novembre 1941 à Port-de-Miles (Vienne), massacré le 25 août 1944 à Maillé (Indre-et-Loire) ; victime civile.
Jean Meunier était le fils d’André Meunier, journalier et de Suzanne, Ernestine, Andrée Bouloiseau (née en 1921 à L’Isle-Bouchard, Indre-et-Loire). Il fut le benjamin de leurs enfants (une sœur plus âgée, Annie, était née à Port-de-Piles en novembre1939).
En 1944 la famille résidait à Maillé, logeant chez la mère de Suzanne Meunier, Ernestine Ricottier qui tenait au bourg une épicerie boulangerie. Jean Meunier fut victime avec sa sœur, sa grand-mère et son arrière-grand-mère Justine Tartre du massacre de Maillé. Le 25 août dès neuf heures du matin le village fut cerné par les troupes allemandes. Le massacre commença dans les champs, les jardins, les maisons et jusque dans les caves. Sur les 500 habitants que comptait Maillé, il y eut 124 victimes. Vers 10 heures, des soldats allemands pénétrèrent dans l’épicerie boulangerie que tenait Ernestine Ricottier, ils ouvrirent le feu sur tous les membres de sa famille présents sur les lieux qui furent tués ou blessés plus ou moins grièvement. La maison fut ensuite incendiée avec les corps de Justine Tartre et de son arrière-petite-fille Annie, âgée de 4 ans. Il fut très grièvement blessé dans les bras de sa mère, qui ne fut, elle, que légèrement touchée et simula la mort pour échapper aux tirs des soldats. Sa mère parvint à quitter la maison au début de l’incendie mais son fils Jean mourut des suites de ses blessures (son acte de décès précise à 16 heures). Il était âgé de 2 ans et demi.
Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument commémoratif dressé dans le cimetière de Maillé.
En 1944 la famille résidait à Maillé, logeant chez la mère de Suzanne Meunier, Ernestine Ricottier qui tenait au bourg une épicerie boulangerie. Jean Meunier fut victime avec sa sœur, sa grand-mère et son arrière-grand-mère Justine Tartre du massacre de Maillé. Le 25 août dès neuf heures du matin le village fut cerné par les troupes allemandes. Le massacre commença dans les champs, les jardins, les maisons et jusque dans les caves. Sur les 500 habitants que comptait Maillé, il y eut 124 victimes. Vers 10 heures, des soldats allemands pénétrèrent dans l’épicerie boulangerie que tenait Ernestine Ricottier, ils ouvrirent le feu sur tous les membres de sa famille présents sur les lieux qui furent tués ou blessés plus ou moins grièvement. La maison fut ensuite incendiée avec les corps de Justine Tartre et de son arrière-petite-fille Annie, âgée de 4 ans. Il fut très grièvement blessé dans les bras de sa mère, qui ne fut, elle, que légèrement touchée et simula la mort pour échapper aux tirs des soldats. Sa mère parvint à quitter la maison au début de l’incendie mais son fils Jean mourut des suites de ses blessures (son acte de décès précise à 16 heures). Il était âgé de 2 ans et demi.
Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument commémoratif dressé dans le cimetière de Maillé.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Vienne et Indre-et-Loire (état civil, recensements) — André Payon, curé de la Celle-Saint-Avant, Draché et Maillé, Maillé Martyr – Un village Martyr, Maillé – Récit du massacre du 25 août 1944 édité sous le patronage du Comité de Libération d’Indre-et-Loire, 1945. — Mémorial Genweb.
Michel Thébault
