Né le 11 mars 1887 à Fresnes-L’Eguillon (Oise), massacré par les troupes allemandes le 27 aout 1944 à Andeville (Oise) ; mécanicien ; résistant.

Maurice Oranger était le fils de Désiré Siméon Oranger, ouvrier maçon, et de Augustine Wibail, couturière, à Heulecourt, commune de Fresnes-L’Equillon, canton de Chaumont. Maurice Oranger se maria le 23 février 1914 à Andeville avec Germaine Mayer, puis divorcé, se remaria le 3 janvier 1924 avec Juliette Marguerite Boudouer à Paris (XXe arr.). Il était père d’un enfant. Il exerçait la profession de mécanicien de cycles.
Chef de la Résistance d’Andeville, il hébergea à son domicile d’Andeville n°48 rue Jean Jaurès, plusieurs parachutistes allées mais aussi deux soldats sud-africains en août 1944, David Abrahams et Noble Bostander. Le 23 août 1944, il fournit des habits civils au déserteur allemand amené chez lui par Marcel Beaucheron. Le 27 août suivant, à 11h30, il fut abattu avec les deux aviateurs à son domicile par les soldats allemands venu l’arrêter, en présence du maire Georges Petit. Sa maison est incendiée à la grenade.
Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, fut exhumé pour être placé dans une tombe individuelle dans un carré du souvenir.
Une cérémonie rendit hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant.
Maurice Oranger a été reconnu Mort pour la France et homologué FFI.
Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église et sur celle apposée sur son domicile au n°48 rue Jean-Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945).


ANDEVILLE (Oise), 27 août 1944
Sources

SOURCES : Jean-Pierre Besse, Jean-Yves Bonnard, Rafles et massacres de l’été 44 dans l’Oise, CRDP Académie d’Amiens, CDDP Oise, 2012.— www.resistance60.fr . — SHD Vincennes GR 16 P 450996.

Jean-Yves Bonnard

Version imprimable