Né le 2 juillet 1917 à La-Tronche (Isère), massacré le 7 mai 1944 au Mottier (Isère) ; ouvrier agricole ; victime civile

Né de parents inconnus, Ferdinand, Gabriel Martin fut élève au foyer départemental de La-Côte-Saint-André (Isère).
Sourd, il habitait à Saint-Hilaire-de-la-Côte (Isère) et était ouvrier agricole au Mottier (Isère).
Le 7 mai 1944, une vaste opération de police fut menée par les troupes allemandes accompagnées de miliciens venus de de Lyon (Rhône) pour tenter d’éliminer le maquis de La-Frette (Isère).
Des barrages furent installés en plusieurs endroits.
Ferdinand Martin se rendait à bicyclette sur son lieu de travail en empruntant la route nationale 85 (aujourd’hui, RD 1085).
Un barrage était installé au Mottier.
Ferdinand Martin ne s’arrêta pas aux sommations qu’il n’entendit pas et fut abattu d’une balle dans la poitrine le tuant sur le coup.
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Hilaire-de-la-Côte, sur la plaque commémorative du camp de Chambarand à Viriville (Isère), sur la plaque commémorative des anciens du foyer départemental, aujourd’hui fondation d’Auteuil, 22 avenue Hector Berlioz à La-Côte-Saint-André et sur le monument commémoratif érigé au col du Banchet à La-Frette.
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 412 et 563 — Geneanet — Mémorial GenWeb — État civil

Jean-Luc Marquer

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