Né le 4 mars 1904 à Chêne-en-Semine (Haute-Savoie), massacré le 12 juin 1944 à Éloise (Haute-Savoie) ; victime civile.

Émile Monod était le fils de Joseph, cultivateur, alors âgé de 47 ans, et de son épouse Marie-Joséphine, ménagère, âgée de 36 ans.
En juin 1944, des soldats allemands venus de Bellegarde, ville voisine de l’Ain, eurent maille à partir avec la résistance d’Éloise. Plusieurs jeunes furent arrêtés le 11 juin, emmenés dans l’Ain puis exécutés à Dagneux.
Le lendemain, le 12 juin, les mêmes soldats revinrent dans le secteur d’Éloise. Ils abattirent à la mitraillette Émile Monod en train de couper du bois dans le Bois d’Arlod, sur la commune d’Eloise.
Si l’on trouve des traces de cette exécution dans le Mémorial de l’oppression (dossier 3808 W 1436), on ne trouve pas d’acte de décès tant à Eloise que dans sa commune natale. Il ne figure pas les monuments aux morts de ces deux communes. Il n’existe aucune fiche à ce nom tant sur MémorialGenWeb que sur Mémoire des Hommes.
Sources

SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — Acte de naissance en ligne (Arch. Dép. de la Haute-Savoie). — Son registre matricule militaire n’est pas encore en ligne (04/2020).

Michel Germain, Dominique Tantin

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