LECLÈRE Louis, Albert
Né le 7 juillet 1910 à Coudun (Oise), mort en action le 14 août 1944 à Trie-Château (Oise) ; manœuvre aux ateliers de la SNCF ; résistant FTP du détachement Patrie.
Monument aux morts de Trie-Château. Cliché J-Y. Bonnard
Stèle de la ferme des Kroumirs. Cliché J-Y.Bonnard
Stèle aux cheminots à Chambly.
Louis Albert Leclère était le fils de Louis Appolinaire Leclère, manouvrier âgé de 43 ans, et de Angèle Désirée Cuvillier, manouvrière âgée de 31 ans. Il se maria le 16 août 1930 avec Irène Renée Nisole. Il travaillait comme manœuvre aux Ateliers de Moulin-Neuf de la SNCF à Chambly.
Résistant FTP du détachement Patrie, il était l’un des rescapés du maquis de Ronquerolles, maquis implanté dans les bois de Seine-et-Oise, à la lisière de l’Oise. Caché au château de Lamberval à Neuilly-en-Thelle (Oise), il rejoignit le maquis de Trie-Château avec son détachement pour poursuivre la lutte armée. Il fut arrêté avec son groupe le 14 août 1944 et abattu en tentant de s’enfuir avec Robert Tilleroy, Marcel Tilloloy , et Georges Rayez, ces deux derniers également cheminots à Chambly.
Son corps fut jeté dans le brasier d’un bâtiment de la ferme incendiée. Le cultivateur de la ferme des Kroumirs, Pierre Bourgeois et ses deux commis, le réfractaire au STO Jean Bouvy et l’alsacien André Vigneron venaient d’être fusillés après la découverte des armes cachées.
Louis Leclère a reçu la mention Mort pour la France. Il a été été homologué FFI et Interné résistant DIR.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de la ferme des Kroumirs et sur le monument aux morts de Trie-Château et à Chambly sur le monument aux morts, sur celui en hommage aux résistants, sur la stèle des Cheminots CGT des Ateliers de Moulin-Neuf ainsi que sur la plaque commémorative de l’église Notre-Dame.
Une rue de la ville de Chambly porte son nom.
Trie-Château (Oise), les Kroumirs : 14 août 1944
Résistant FTP du détachement Patrie, il était l’un des rescapés du maquis de Ronquerolles, maquis implanté dans les bois de Seine-et-Oise, à la lisière de l’Oise. Caché au château de Lamberval à Neuilly-en-Thelle (Oise), il rejoignit le maquis de Trie-Château avec son détachement pour poursuivre la lutte armée. Il fut arrêté avec son groupe le 14 août 1944 et abattu en tentant de s’enfuir avec Robert Tilleroy, Marcel Tilloloy , et Georges Rayez, ces deux derniers également cheminots à Chambly.
Son corps fut jeté dans le brasier d’un bâtiment de la ferme incendiée. Le cultivateur de la ferme des Kroumirs, Pierre Bourgeois et ses deux commis, le réfractaire au STO Jean Bouvy et l’alsacien André Vigneron venaient d’être fusillés après la découverte des armes cachées.
Louis Leclère a reçu la mention Mort pour la France. Il a été été homologué FFI et Interné résistant DIR.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de la ferme des Kroumirs et sur le monument aux morts de Trie-Château et à Chambly sur le monument aux morts, sur celui en hommage aux résistants, sur la stèle des Cheminots CGT des Ateliers de Moulin-Neuf ainsi que sur la plaque commémorative de l’église Notre-Dame.
Une rue de la ville de Chambly porte son nom.
Trie-Château (Oise), les Kroumirs : 14 août 1944
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Oise. —AVCC, Caen, 21 P 588909. — SHD Vincennes, GR 16 P 349897 . — Jean-Pierre Besse, Françoise Rosenzweig, 1944 l’Oise est libérée, Archives départementales de l’Oise (exposition), Conseil général de l’Oise, 2004. p.113. — www.resistance60.fr . — MémorialGenweb. — État civil de Coudun, vue 3E148.— Notes Annie Pennetier.
Jean-Yves Bonnard
