LAJOUX Charles-Marie

Fils de Charles Lajoux et de Juliette Derosier, célibataire, Charles-Marie Lajoux était originaire de la région parisienne. Il travaillait comme chauffeur à Apt. Il était entré à la SAP au moment de sa création le 15 septembre 1943. Il portait le matricule AC 148. Il faisait partie des équipes de réception des parachutages qui avaient lieu dans les Monts du Vaucluse. C’est en participant aux combats de la Libération qu’il trouva la mort à Apt, le 20 août 1944. Il faisait partie des résistants qui avaient tenté de stopper l’avancée de la colonne de la XIe Panzer Division au quartier de la gare, à l’entrée de la ville. Il fut mourut lors de la contre-attaque allemande, en dépit des soins prodigués par un infirmier américain. Plusieurs autres résistants et des civils furent tués dans les mêmes circonstances. Homologué comme chargé de mission de 3e classe équivalent au grade de sous-lieutenant le 26 août 1948, Charles-Marie Lajoux fut décoré à titre posthume de la Médaille militaire le 9 novembre 1944 et de la Croix de guerre avec étoile vermeil le 23 mai 1945. Il reçut la mention « Mort pour la France ». Son nom figure le monument aux morts et sur le monuments aux Martyrs de la Résistance d’Apt, ainsi que sur le monument aux morts du Vésinet (Yvelines/Seine-et-Oise), commune où il a été inhumé. Il figure également sur la stèle érigée au quartier de Lançon à Apt à la mémoire des membres de la SAP tués à la Libération. Une messe anniversaire fut dite à leur mémoire à Apt le 16 août 1945.