Né le 25 mars 1894 à Champagney (Haute-Saône), massacré le 5 septembre 1944 à Champagney ; instituteur public ; victime civile.

Paul Olivier était le fils de Jean Claude Pierre, mineur et de Marie Taiclet, ménagère, domiciliés au Ban de Champagney. Il était marié avec Juliette Nardin et exerçait le métier d’instituteur public à l’école de Frotey-lès-Lure (Haute-Saône).
Il fut incorporé le 22 août 1914 au 171e régiment d’infanterie et fut blessé par balle à la main gauche et au côté gauche le 29 septembre 1915, à la ferme de Navarin (Marne). Il obtint la Médaille militaire par décret du 1er février 1926.
Au début du mois de septembre 1944 des unités cosaques de l’armée Vlassov envahirent Champagney (Haute-Saône) et se livrèrent au pillage.
Le 5 septembre ils assassinèrent un civil de Champagney, Jules Marchand au lieu-dit "Le Ban". Paul Olivier qui se précipitait au secours du vieil homme fut abattu à son tour.
L’acte de décès fut dressé le 6 septembre sur la déclaration de son frère Lucien Olivier, retraité, âgé de 49 ans, domicilié à Champagney.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs), sur le monuments aux morts, à Champagney, sur le Livre d’Or des archives municipales, à Frotey-lès-Lure et sur le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).
Sources

SOURCES : Alain Jacquot-Boileau, La libération de Champagney partie 1, 14 janvier 2012.— Mémorial Genweb.— Recensements de population commune de Frotey-lès-Vesoul.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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