Né le 16 janvier 1920 à Châtelblanc (Doubs), massacré le 30 août 1944 à Châtelblanc ; cultivateur ; victime civile.

Pierre Bourgeois était le fils d’Alexandre Xavier Benjamin, propriétaire exploitant et de Lucie Joséphine Marie Blondeau-Pâtissier, cultivatrice. Il était célibataire et exerçait le métier de cultivateur.
Le 30 août 1944 des combats violents eurent lieu entre l’ennemi et les résistants à Foncine-le-Haut, village jurassien contigu à Châtelblanc. Vers 18h30, une troupe composée de soldats allemands et de supplétifs russes à la recherche de terroristes investirent le hameau de Chaux-Choulet qu’ils pillèrent. Dans le bas de Châtelblanc Pierre Bourgeois rentrait de la Cabouille avec du ravitaillement. Il fut intercepté par les allemands et fusillé. Son corps fut retrouvé dans un fossé à une centaine de mètres de la maison familiale.
Ses obsèques ainsi que celles des trois autres victimes de la journée eurent lieu le 2 septembre et le village fut libéré deux jours plus tard.
Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière communal, à Châtelblanc (Doubs).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon et sur le monument aux morts 1939-1945 au fond du cimetière communal, à Châtelblanc (Doubs).
Sources

SOURCES : Georges Rousseau Le 30 août 1944 à Foncine-le-Haut.— L’Est républicain, article du 31 août 2019, 75 ans après, le souvenir des morts pour la France est toujours vivace.— AD 25 8W32 Récit des combats de la fin du mois d’août 1944 lors de la libération du village de Châtel-Blanc dans le Haut-Doubs.— Recensements de population Châtelblanc 1911 à 1936.— Mémorial Genweb.— État civil (tables décennales).

Jean-Louis Ponnavoy

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