Né le 13 février 1912 à Mens (Isère), tué le 11 août 1944 à Valbonnais (Isère) ; cultivateur ; victime civile

Né de parents inconnus, et pupille de l’Assistance Publique de l’Isère, Fernand Terras-Blanc fut adopté le 21 juin 1930 par Edouard Blanc et son épouse.
Célibataire, il était cultivateur avec ses parents à Valbonnais (Isère).
Le 8 août 1944, des troupes allemandes d’un régiment de Chasseurs bavarois vinrent occuper Valbonnais.
Craignant pour leur vie et pour leurs animaux, Édouard Blanc, sa femme et leur fils adoptif partirent se réfugier dans la montagne avec leur cheptel.
À la fin de la journée, la situation s’étant apaisée, le couple Blanc regagna son domicile.
Fernand Terras-Blanc, que sa jeunesse pouvait rendre suspect, décida de rester caché.
Son père lui apporta à manger discrètement.
Au départ des Allemands, le 12 août 1944, Édouard Blanc fut averti que son fils adoptif avait été tué dans le bois où il se cachait.
Se rendant sur les lieux, il découvrit le corps de son fils portant la trace de nombreux coups, l’œil arraché. Les papiers d’identité et l’argent dont disposait la victime avaient disparu.
Fernand Terras-Blanc obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts de Valbonnais et sur le Monument Commémoratif aux FFI et résistants de la Matheysine morts pour la France à La-Mure (Isère).


Notice provisoire


Voir : Valbonnais
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 et 648 — AVCC Caen, AC 21 P 162454 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GebWeb —

Jean-Luc Marquer

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