Né le 24 août 1919 à Moulins (Allier), disparu à partir du 12 août 1944 à Vichy (Allier) ; cheminot , résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF).

André Baisle était le fils naturel de Georges Baisle, employé SNCF, qui le reconnaît au moment de la déclaration de la naissance de son fils, et d’Hélène Forgeroux, qui le reconnaît le 18 septembre 1919.
Il était célibataire. Il entra à la SNCF en juillet 1942 comme aide-ouvrier ajusteur au dépôt de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire). Il logeait à l’hôtel de la Poste.
Il entra dans la Résistance en 1944 sous le pseudonyme de "Gaspard", rejoignant le maquis FTP Danièle-Casanova, installé en forêt de Besson (Allier). Le 16 juillet 1944 le maquis fut attaqué par les allemands et le 18, il fut arrêté avec un groupe de camarades à Châtel-de-Neuvre, par des Feldgendarmes. Les maquisards furent transférés à Saint-Pourçain-sur-Sioule puis au siège de la Sipo-SD, à Vichy. Selon l’un de ses camarades, il aurait été abattu sur place ce qui n’est pas affirmé. Il pourrait aussi être mort dans les cellules de la Gestapo aux environs du 12 août. Son corps ne fut pas retrouvé. Son sort est peut-être à rapprocher d’un autre FTP porté disparu à Vichy, Paul Langlois.
Il obtint le titre d’"Interné résistant" en 1953. Son nom figure sur une des plaques commémoratives SNCF en gare de Nevers (Nièvre) et sur celle en gare de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).
Après sa disparition ses parents ont mené de nombreuses recherches pour savoir ce qu’il était advenu de leur fils. En novembre 1946, Valmy cherche un rapatrié qui avait donné à la permanence du PCF des nouvelles d’André Baisle, indiquant que ce dernier se trouverait hospitalisé à Korsk en Pologne, atteint d’amnésie. La revue Notre métier fixerait sa mort au 1er juillet 1946 à Auschwitz.
Il a été homologué DIR (déporté et interné résistant).
Il a reçu, à titre posthume, la médaille de la libération par décret du 2 avril 1959 paru au journal officiel du 8 avril.
Par jugement du 16 février 1960, le tribunal de grande instance de Moulins a déclaré son décès comme s’étant produit le 12 août 1944 à Vichy.
Sources

SOURCES : SHD Vincennes : GR 16 P 28214, dossier Georges André Baisle (nc). — AVCC : AC 21 P 732669, dossier Georges André Baisle (nc). —Stéphane Robine dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— "A notre ami Maurice Claudius", Valmy, 14 février 1946. — Valmy, 18 novembre 1946 . —Mémorial Genweb. — Etat civil de Vichy. — site internet rail et mémoire .— Notes de Henri-Ferréol BILLY. — Mail de sa nièce Josiane FALLET du 15 janvier 2021.

Jean-Louis Ponnavoy

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