Né le 7 septembre 1913 à Talence (Gironde), guillotiné le 19 septembre 1944 à Munich (Allemagne), suite à une condamnation à mort ; cheminot ; prisonnier de guerre puis travailleur libre à la Reichsbahn.

Max Bazin était le fils de Paul Jules, cheminot et de Marie Antoinette Bernard, sans profession. Il se maria le 28 juillet 1939 à Ussel avec Berthe Germaine Simandon et était domicilié à Guéret (Creuse). Il eut un fils, Bernard, né le 4 avril 1940, à Ussel.
Il entra à la compagnie de chemin de fer Paris-Orléans (PO) le 21 septembre 1936 comme chauffeur de route à Vierzon (Cher) puis élève mécanicien au dépôt de Montluçon (Allier).
Il fut mobilisé en 1939 comme caporal au 326e régiment d’infanterie et capturé le 11 juin 1940 à Saint-Dié (Vosges). Il fut interné au Stalag XIII A à Hohenfels-Oberplatz puis au Stalag XIII D à Nuremberg. Il devint ensuite en novembre 1943 au service de la Deutsche Reichsbahn à Nuremberg. Il fut arrêté en juillet 1944 pour sabotage et traduit devant le Sondergericht (Tribunal d’exception) de la ville. Condamné à mort, il fut guillotiné à la prison de Stadelheim, à Munich le 19 septembre 1944 à 17h15.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 4 octobre 1945.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Ussel (Corrèze).et la plaque commémorative SNCF dans le hall de la gare, à Montluçon (Allier).
Sources

SOURCES : Arnaud Boulligny dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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