TABOURET Albert, Jean
Né le 27 août 1921 à Dompierre-sur-Veyle (Ain), exécuté sommairement le 14 juillet 1944 à Saint-Germain-de-Joux (Ain) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Albert Tabouret était le fils de Jean, cultivateur propriétaire et de Marie Orset. Il était célibataire et domicilié en 1940 à Bourg (Bourg-en-Bresse, Ain).
Il entra dans la Résistance au maquis de l’Ain à la compagnie de Richemond, installée au col du même nom.
Le 11 juillet 1944, l’ennemi lança l’opération Treffenfeld contre les maquis de l’Ain. Une colonne partie de Seyssel le 8 juillet atteignit Bellegarde dans la matinée. À dix heures du matin, elle se heurta aux forces du maquis et un violent combat se déclencha au tunnel de la Crotte entre Châtillon et Trébillet. Les Allemands furent bloqués et durent employer de gros moyens : artillerie, mitrailleuses lourdes, aviation et prises d’otages. La bataille va durer plusieurs jours avant que les maquisards ne reçoivent l’ordre de décrocher. Le 12 juillet 1944, une colonne de soldats allemands attaqua le maquis de Richemond. Albert Tabouret fut fait prisonnier avec deux autres maquisards lors de leur repli sur le plateau du Retord après les combats. Il fut conduit avec ses camarades à Saint-Germain-de-Joux et fusillé le 14 juillet 1944.
Il n’a pas été trouvé d’acte de décès à son nom dans les registres d’état civil, à Chanay.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossier GR 16 P 560115 (nc).
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de Richemond, érigé au col de Richemond, à Chanay (Ain).
Il entra dans la Résistance au maquis de l’Ain à la compagnie de Richemond, installée au col du même nom.
Le 11 juillet 1944, l’ennemi lança l’opération Treffenfeld contre les maquis de l’Ain. Une colonne partie de Seyssel le 8 juillet atteignit Bellegarde dans la matinée. À dix heures du matin, elle se heurta aux forces du maquis et un violent combat se déclencha au tunnel de la Crotte entre Châtillon et Trébillet. Les Allemands furent bloqués et durent employer de gros moyens : artillerie, mitrailleuses lourdes, aviation et prises d’otages. La bataille va durer plusieurs jours avant que les maquisards ne reçoivent l’ordre de décrocher. Le 12 juillet 1944, une colonne de soldats allemands attaqua le maquis de Richemond. Albert Tabouret fut fait prisonnier avec deux autres maquisards lors de leur repli sur le plateau du Retord après les combats. Il fut conduit avec ses camarades à Saint-Germain-de-Joux et fusillé le 14 juillet 1944.
Il n’a pas été trouvé d’acte de décès à son nom dans les registres d’état civil, à Chanay.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossier GR 16 P 560115 (nc).
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de Richemond, érigé au col de Richemond, à Chanay (Ain).
Sources
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— Recensement de population commune de Dompierre-sur-Veyle, année 1926.
Jean-Louis Ponnavoy
