DOURET Georges
Né le 28 février 1910 à Monthermé (Ardennes), sommairement exécuté le 20 juillet 1944 à Claix (Isère) ; gendarme ; mort en service commandé
Georges Douret était le fils d’Arthur, Paul et de Marie, Emma Moyen, son épouse.
Il épousa Marie, Germaine Moyen le 24 décembre 1932 à Monthermé (Ardennes). Le couple eut trois enfants.
Après avoir été mouleur, Georges Douret s’engagea dans la Gendarmerie. Affecté en dernier lieu à Crémieu (Isère), il fut envoyé en service commandé surveiller le stock de phosgène conservé dans les galeries du fort de Comboire (Isère). Le phosgène était le produit de base des gaz de combat utilisés lors de la première guerre mondiale.
Le 20 juillet 1944, Georges Douret et trois autres gendarmes se rendirent au café Seigle au hameau de Malhivert, sur la commune de Claix (Isère) pour y prendre leur repas de midi. À la sortie du café, des soldats allemands qui cantonnaient dans le secteur les arrêtèrent.
Les quatre gendarmes furent tout d’abord désarmés. Puis, sans que l’on sache ce qui leur fut reproché, ils furent passés par les armes.
Georges Douret, Jean Bourrel et Georges Jourdan moururent immédiatement.
Le quatrième gendarme, bien que grièvement blessé, réussit à trouver asile chez M. Seigle-Vate où il reçut les premiers soins.
Georges Douret obtint la mention "Mort pour la France".
Il fut enterré au cimetière de Gagny (Seine-Saint-Denis)
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé rue des Martyrs à Claix, et, orthographié Dourret, sur le monument aux morts de Crémieu et sur le monument commémoratif des gendarmes de la 8ème Légion à Morestel (Isère).
Voir : Claix
Notice provisoire
Il épousa Marie, Germaine Moyen le 24 décembre 1932 à Monthermé (Ardennes). Le couple eut trois enfants.
Après avoir été mouleur, Georges Douret s’engagea dans la Gendarmerie. Affecté en dernier lieu à Crémieu (Isère), il fut envoyé en service commandé surveiller le stock de phosgène conservé dans les galeries du fort de Comboire (Isère). Le phosgène était le produit de base des gaz de combat utilisés lors de la première guerre mondiale.
Le 20 juillet 1944, Georges Douret et trois autres gendarmes se rendirent au café Seigle au hameau de Malhivert, sur la commune de Claix (Isère) pour y prendre leur repas de midi. À la sortie du café, des soldats allemands qui cantonnaient dans le secteur les arrêtèrent.
Les quatre gendarmes furent tout d’abord désarmés. Puis, sans que l’on sache ce qui leur fut reproché, ils furent passés par les armes.
Georges Douret, Jean Bourrel et Georges Jourdan moururent immédiatement.
Le quatrième gendarme, bien que grièvement blessé, réussit à trouver asile chez M. Seigle-Vate où il reçut les premiers soins.
Georges Douret obtint la mention "Mort pour la France".
Il fut enterré au cimetière de Gagny (Seine-Saint-Denis)
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé rue des Martyrs à Claix, et, orthographié Dourret, sur le monument aux morts de Crémieu et sur le monument commémoratif des gendarmes de la 8ème Légion à Morestel (Isère).
Voir : Claix
Notice provisoire
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 454 — AVCC Caen, AC 21 P 122624 (à consulter) — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil
Jean-Luc Marquer