Né le 22 novembre 1920 à Froges (Isère), sommairement exécuté le 20 juillet 1944 à Claix (Isère) ; gendarme ; mort en service commandé

Georges JOURDAN, détail de la tombe, Froges (Isère)
Georges JOURDAN, détail de la tombe, Froges (Isère)
Source : Geneanet, licence CC-BY-NC-SA 2.0 Creative Commons .
Georges, Albert Jourdan était le fils de François Joseph, Casimir et de Julie, Zoé Amaurin, son épouse.
Il s’engagea dans la Gendarmerie. Affecté en dernier lieu à Pont-de-Chéruy (Isère), il fut envoyé en service commandé surveiller le stock de phosgène conservé dans les galeries du fort de Comboire (Isère). Le phosgène était le produit de base des gaz de combat utilisés lors de la première guerre mondiale.
Le 20 juillet 1944, Georges Jourdan et trois autres gendarmes se rendirent au café Seigle au hameau de Malhivert, sur la commune de Claix (Isère) pour y prendre leur repas de midi. À la sortie du café, des soldats allemands qui cantonnaient dans le secteur les arrêtèrent.
Les quatre gendarmes furent tout d’abord désarmés. Puis, sans que l’on sache ce qui leur fut reproché, ils furent passés par les armes.
Georges Jourdan, Jean Bourrel et Georges Douret moururent immédiatement.
Le quatrième gendarme, bien que grièvement blessé, réussit à trouver asile chez M. Seigle-Vate où il reçut les premiers soins.
Georges Jourdan fut enterré au cimetière communal de Froges (Isère).
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut décoré de la Médaille Militaire à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts de Froges, sur le monument commémoratif érigé rue des Martyrs à Claix et sur le monument commémoratif des gendarmes de la 8ème Légion à Morestel (Isère).


Voir : Claix
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 454 — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil

Jean-Luc Marquer

Version imprimable