BARBELET Lucien, Maurice, dit Félix
Né le 23 mai 1895 à Fresne (Fresnes-lès-Reims, Bourgogne-Fresne, Marne), décédé des suites de ses blessures le 31 août 1944 à Sainte-Ménehould (Marne) ; boucher ; victime civile.
Dans la cour intérieure de l’ancien l’hôpital de Sainte-Ménehould
Dans le hall d’entrée de l’Hôtel de ville
Félix Barbelet était le fils de Pierre Raymond Barbelet, cultivateur, et de Maria Aimée Rothier, sans profession. Il avait épousé Alice Marie Guillaume le 13 février 1922 à Cormontreuil (Marne). Le couple était domicilié à Sainte-Ménehould (Marne), où Félix Barbelet exerçait la profession de boucher.
Les derniers jours d’août 1944 à Sainte-Ménehould furent très confus. Le passage fréquent au-dessus de l’Argonne de bombardiers alliés amena la population à se réfugier dans les abris, tandis que la ville était traversée par des convois allemands qui battaient en retraite vers l’Est. Les soldats allemands qui occupaient la ville procédèrent fébrilement au déménagement du matériel, parfois à sa destruction en provoquant des incendies, ainsi qu’à la pose de mines sous les ponts.
Le 30 août 1944 trois civils ont été abattus : Marcel Claude, Albert Millet et Félix Barbelet qui a été grièvement blessé place de l’Hôtel de ville et conduit à l’hôpital où il est décédé des suites de ses blessures le 31 août 1944.
L’acte de décès de Félix Barbelet, dressé en mairie de Sainte-Ménehould le 1er septembre 1944, le déclare « décédé le 31 août 1944 à à cinq heures 12, rue Florion », adresse de l’hôpital de la ville.
Lucien Barbelet a été reconnu « Mort pour la France » en 1946.
À Sainte Ménehould, le nom de Félix Barbelet est inscrit sur la liste « Victimes civiles de la Libération » de la plaque apposée dans la cour intérieure de l’ancien Hôpital et sur la plaque commémorative « 1939-1945 » apposée dans le hall d’entrée de l’Hôtel de ville.
Les derniers jours d’août 1944 à Sainte-Ménehould furent très confus. Le passage fréquent au-dessus de l’Argonne de bombardiers alliés amena la population à se réfugier dans les abris, tandis que la ville était traversée par des convois allemands qui battaient en retraite vers l’Est. Les soldats allemands qui occupaient la ville procédèrent fébrilement au déménagement du matériel, parfois à sa destruction en provoquant des incendies, ainsi qu’à la pose de mines sous les ponts.
Le 30 août 1944 trois civils ont été abattus : Marcel Claude, Albert Millet et Félix Barbelet qui a été grièvement blessé place de l’Hôtel de ville et conduit à l’hôpital où il est décédé des suites de ses blessures le 31 août 1944.
L’acte de décès de Félix Barbelet, dressé en mairie de Sainte-Ménehould le 1er septembre 1944, le déclare « décédé le 31 août 1944 à à cinq heures 12, rue Florion », adresse de l’hôpital de la ville.
Lucien Barbelet a été reconnu « Mort pour la France » en 1946.
À Sainte Ménehould, le nom de Félix Barbelet est inscrit sur la liste « Victimes civiles de la Libération » de la plaque apposée dans la cour intérieure de l’ancien Hôpital et sur la plaque commémorative « 1939-1945 » apposée dans le hall d’entrée de l’Hôtel de ville.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Marne, M 4774, Fusillés ou exécutés par les Allemands. – René Cheméry et Robert Schandeler, " La libération de Menou ", Le Petit Journal de Sainte-Ménehould et ses voisins d’Argonne, numéro 25, octobre 2004. – Émile Baillon, " La libération de Sainte-Ménehould ", in La Résistance en Champagne et dans les Ardennes, récits présentés par le colonel Rémy, tome 2, éditions Famot, Genève, 1975. – Mémorial GenWeb. – État civil, Fresnes-lès-Reims (acte de naissance) ; Sainte-Ménehould (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
