MILLET Albert, Jules, Émile
Né le 21 octobre 1880 à Valmy (Marne), abattu le 30 août 1944 à Sainte-Ménehould (Marne) ; retraité de la SNCF ; victime civile.
Dans la cour intérieure de l’ancien l’hôpital de Sainte-Ménehould
Dans le hall d’entrée de l’Hôtel de ville
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Albert Millet était le fils de Jean Baptiste Millet, employé aux Chemins de fer de l’Est, et d’Augustine Adèle Adiseline Pointillat, journalière. Veuf de Berthe Adolphine Menu, il avait épousé en secondes noces Hortense Gabrielle Robat, le 7 avril 1930 à Bétheny (Marne). En 1944, il était retraité de la SNCF et était domicilié 3, rue de la Rochelle à Sainte-Ménehould (Marne).
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Les derniers jours d’août 1944 à Sainte-Ménehould furent très confus.
Le passage fréquent au-dessus de l’Argonne de bombardiers alliés amena la population à se réfugier dans les abris, tandis que la ville était traversée par des convois allemands qui battaient en retraite vers l’Est. Les soldats allemands qui occupaient la ville procédèrent fébrilement au déménagement du matériel, parfois à sa destruction en provoquant des incendies, ainsi qu’à la pose de mines sous les ponts.
Le 30 août 1944 trois civils ont été abattus : Félix Barbelet, Marcel Claude et Albert Millet.
L’acte de décès d’Albert Millet, dressé en mairie de Sainte-Ménehould le 31 août 1944, le déclare « décédé le 30 août 1944 à seize heures trente minutes sur la voie publique rue de la Rochelle », rue où il était domicilié.
À Sainte Ménehould, le nom d’Albert Millet est inscrit sur la liste « Victimes civiles de la Libération » de la plaque apposée dans la cour intérieure de l’ancien Hôpital et sur la plaque commémorative « 1939-1945 » apposée dans le hall d’entrée de l’Hôtel de ville.
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Les derniers jours d’août 1944 à Sainte-Ménehould furent très confus.
Le passage fréquent au-dessus de l’Argonne de bombardiers alliés amena la population à se réfugier dans les abris, tandis que la ville était traversée par des convois allemands qui battaient en retraite vers l’Est. Les soldats allemands qui occupaient la ville procédèrent fébrilement au déménagement du matériel, parfois à sa destruction en provoquant des incendies, ainsi qu’à la pose de mines sous les ponts.
Le 30 août 1944 trois civils ont été abattus : Félix Barbelet, Marcel Claude et Albert Millet.
L’acte de décès d’Albert Millet, dressé en mairie de Sainte-Ménehould le 31 août 1944, le déclare « décédé le 30 août 1944 à seize heures trente minutes sur la voie publique rue de la Rochelle », rue où il était domicilié.
À Sainte Ménehould, le nom d’Albert Millet est inscrit sur la liste « Victimes civiles de la Libération » de la plaque apposée dans la cour intérieure de l’ancien Hôpital et sur la plaque commémorative « 1939-1945 » apposée dans le hall d’entrée de l’Hôtel de ville.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Marne, M 4774, Fusillés ou exécutés par les Allemands. – René Cheméry et Robert Schandeler, " La libération de Menou ", Le Petit Journal de Sainte-Ménehould et ses voisins d’Argonne, numéro 25, octobre 2004. – État civil, Valmy (acte de naissance) ; Sainte-Ménehould (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
