Né le 17 avril 1893 à Alès (Gard), tué le 25 juillet 1944 à Carcès (Var) ; victime civile.

Carcès, cimetière, tombe des morts de la Résistance et de la Libération
Carcès, cimetière, tombe des morts de la Résistance et de la Libération
Carcès, cimetière, tombe des morts de la Résistance et de la Libération, plaque Bayle et Popoff
Carcès, cimetière, tombe des morts de la Résistance et de la Libération, plaque Bayle et Popoff
Le 25 juillet 1944, un détachement allemand venu de Brignoles (Var) où se trouvait le QG de
la 242e division d’infanterie, intervint à Carcès à la mi-journée à la suite d’une opération effectuée dans la matinée par les maquisards Francs-tireurs et partisans (FTP) du camp Battaglia qui stationnait non loin, dans le massif du Bessillon. Les FTP étaient à la recherche de deux « collaborateurs » et en avaient enlevé un (qui fut exécuté dans les environs). En arrivant, les Allemands installèrent des fusils mitrailleurs aux carrefours et tirèrent des coups de feu en traversant le village. Louis Bayle aurait été tué en sortant du lieu où il s’était caché. Il aurait été un sympathisant de la Résistance.
Son nom figure sur la plaque aux « victimes de l’envahisseur » qui se trouve, dans le
cimetière de Carcès, à côté du cénotaphe des morts pour la France. Il fut d’ailleurs officiellement reconnu « Mort pour la France. »
Sources

SOURCES : Arch. dép. Var (cour de justice de Draguignan, dossier Gabelier). ⎯ site internet Mémoire des hommes SHD Caen AC 21 P 16072 et Vincennes GR 16 P 40228. arch. CDL.

Jean-Marie Guillon

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