GLORIEUX Marceau, Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Jean]
Né le 28 décembre 1925 à Crouy (Aisne), mort des suites de ses blessures le 30 août 1944 à Reims (Marne) ; étudiant ; résistant ; FFI.

Marceau Glorieux
SOURCE : Photo sur sépulture

Sur le mur du cimetière de Tinqueux

Dans le hall d’entrée du lycée Roosevelt


La retraite allemande, dessin de Marceau Glorieux

12,rue Libergier à l’ESAD de Reims



Sur la plaque de l’Hôtel de ville de Reims
« Glorieux MarceauSurveillant École des Beaux-Arts »

« Aux membres du personnel
de la Ville de Reims Morts pour la France 1939-1945 »

Sur le monumentaux martyrs de la Résistance de Reims


Square des victimes de la Gestapo

Dans le cimetière du Sud à Reims



SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Il rejoignit son frère aîné Maurice Glorieux au sein du groupe FFI (Forces françaises de l’intérieur) de Libération–Nord à Reims. Ensemble ils participèrent aux combats de la libération.
Le 29 août 1944, ils furent surpris au cours d’une mission par une patrouille allemande à proximité du cimetière de Tinqueux en banlieue de Reims. Maurice Glorieux fut tué sur le coup. Marceau Glorieux, grièvement blessé, décéda la nuit suivante à l’hôpital de Reims.
Son acte de décès dressé le 1er septembre 1944 à l’état civil de Reims le déclare « décédé le 30 août 1945 à Reims 45 rue Cognacq-Jay » qui est l’adresse de l’Hôpital de Reims.
Les deux frères Glorieux sont inhumés à Reims dans le Cimetière du Sud.
Marceau Glorieux a été reconnu « Mort pour la France » en 1945 et a été homologué FFI. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) lui a été décerné.
À Reims, une plaque commémorative a été apposée en 1947 par la municipalité au domicile des frères Glorieux 37, rue Cognacq-Jay. Leur maison ayant été détruite, une plaque refaite à l’identique conserve leur souvenir au Square des victimes de la Gestapo. Leurs noms sont inscrits sur le Monument aux martyrs de la Résistance.
Le nom de Marceau Glorieux est gravé sur la plaque 1939-1945 du lycée Roosevelt (avant-guerre collège Jolicœur où il a été élève). Il figure aussi sur la plaque des employés municipaux à l’Hôtel de ville, et sur celle de l’École des Beaux Arts.
À Tinqueux, à l’initiative de la cellule Henri Barbusse du Parti communiste, une plaque a été apposée sur le mur du cimetière, dont la rue a été rebaptisée dès 1944 « Rue des frères Glorieux ».
Un dessin de la retraite allemande réalisé par Marceau Glorieux peu de temps avant sa mort a été publié dans L’Union du 28 août 1980.
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 195 400 (dit mort en déportation sur le site Mémoire des hommes). – SHD, Vincennes, GR 16 P 259769. – Arch. Dép. Marne M 4774, autres victimes, liste dressée à la demande du ministère de l’Intérieur en octobre 1944. – ONACVG-SD 51, dossier CVR. – L’Union, 21 décembre 1945 (photo). – Jean Joly, La Résistance et les Forces françaises de l’Intérieur. Mouvement Ceux de la résistance-Arrondissement de Reims », mémoire achevé par son gendre Daniel Marquet à partir des notes de Jean Joly et des archives de Pierre Bouchez, 1998. – Jean-Pierre et Jocelyne Husson, La Résistance dans la Marne, dvd-rom, AERI-Département de la Fondation de la Résistance et CRDP de Champagne-Ardenne, Reims, 2013. – Mémorial GenWeb. – État civil, Crouy (acte de naissance) ; Reims (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson