Douze résistants et patriotes sont décédés à Reims (Marne) sous l’Occupation, victimes de la répression allemande. De nombreux lieux de mémoire honorent le souvenir des Rémois et Marnais fusillés, exécutés, torturés à mort, suicidés, massacrés, morts au combat ou morts des suites de leurs blessures.

4, rue Gerbault
4, rue Gerbault
10, place Godinot
10, place Godinot
36, rue Jeanne d'Arc
36, rue Jeanne d’Arc
37, rue Cognacq-Jay</br>puis square des victimes de la Gestapo
37, rue Cognacq-Jay
puis square des victimes de la Gestapo
39, avenue Clemenceau
39, avenue Clemenceau
Le monument </br>aux martyrs de la Résistance et de la Déportation
Le monument
aux martyrs de la Résistance et de la Déportation
Sur la plaque de droite
Sur la plaque de droite
Sur la plaque de gauche
Sur la plaque de gauche
Les plaques de maison
Les plaques de maison
Le Square des victimes de la Gestapo
Le Square des victimes de la Gestapo
La plaque « Aux maîtres de l'École laïque »
La plaque « Aux maîtres de l’École laïque »
Les plaques de maison transférées </br>dans le Square des victimes de la Gestapo
Les plaques de maison transférées
dans le Square des victimes de la Gestapo
Sur la stèle de la synagogue
Sur la stèle de la synagogue
Les plaques de rue
Les plaques de rue
La plaque de l'Hôtel de ville
La plaque de l’Hôtel de ville
La plaque de l'Hôtel de Police
La plaque de l’Hôtel de Police
Sur le monument SFIO</br> dans le cimetière du Nord
Sur le monument SFIO
dans le cimetière du Nord
Sur le quai numéro 1</br> de la gare SNCF
Sur le quai numéro 1
de la gare SNCF
Sur la plaque</br> de la maison diocésaine Saint-Sixte
Sur la plaque
de la maison diocésaine Saint-Sixte
Sur la plaque </br>de la Maison régionale des syndicats
Sur la plaque
de la Maison régionale des syndicats
Sur la plaque des établissements Prot
Sur la plaque des établissements Prot
La Salle Jacques Détré au siège du MEDEF
La Salle Jacques Détré au siège du MEDEF
À l'entrée </br>de l'École supérieure d'art et de design
À l’entrée
de l’École supérieure d’art et de design
Dans le hall d'entrée de l'école Jean Macé
Dans le hall d’entrée de l’école Jean Macé
La plaque du collège Université
La plaque du collège Université
La plaque du lycée Clemenceau
La plaque du lycée Clemenceau
Sur la plaque du lycée Roosevelt
Sur la plaque du lycée Roosevelt
Dans la cour du lycée Roosevelt
Dans la cour du lycée Roosevelt
Sur la plaque du collège Saint-Joseph
Sur la plaque du collège Saint-Joseph
La plaque du Tennis-Club
La plaque du Tennis-Club
Dans les cimetières de la ville
Dans les cimetières de la ville
Dans le cimetière de l'avenue de Laon
Dans le cimetière de l’avenue de Laon
Sur la tombe de Pierre Hanus
Dans le cimetière de l'Est
Dans le cimetière de l’Est
Dans le cimetière de l'Ouest
Dans le cimetière de l’Ouest
Dans le cimetière du Nord
Dans le cimetière du Nord
Sur le monument </br>« Aux enfants de la Verrerie de Reims »
Sur le monument
« Aux enfants de la Verrerie de Reims »
SOURCE : 
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Morts à Reims de 1940 à 1944
- Charles VRIET abattu par un soldat allemand, grièvement blessé et transporté aux Hospices civils, où il y est décédé le 8 novembre 1940
- Julien GILLET dit Maurice, dénoncé pour détention d’armes, incarcéré à la prison de Reims où il a été retrouvé pendu le 29 novembre 1941
- René TESTE, arrêté le 15 juillet 1941 pour avoir fourni des photographies du général de Gaulle à Jean Chirat, incarcéré à la prison de Châlons-su-Marne, mort des suites de sa détention le 1er juillet 1942
- Raoul CHOLLET, capitaine des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), arrêté au domicile de Raoul Mathieu, où se réunissait l’état-major FTPF et où était caché un dépôt d’armes, s’est suicidé le 8 décembre 1943 au siège de la Gestapo 18, rue Jeanne d’Arc
- Jacques DÉTRÉ, membre de Ceux de la Résistance (CDLR), arrêté par la Gestapo à son domicile, place Godinot, affreusement torturé, retrouvé mort le 30 décembre 1943 au matin à la prison de Reims
- Dominique POTIER, chef du réseau d’évasion Possum, arrêté le 29 décembre 1943, incarcéré à la prison de Reims où il a tenté de se suicider, décédé le 11 janvier 1944 à l’hôpital de Reims.
- Yvon FLOQUET, membre du groupe Action de Libération-Nord, arrêté par la Gestapo, décédé le 23 février 1944 à la prison de Reims.
- Erhard GOVIN, membre de Ceux de la Libération (CDLL), interpellé par une patrouille allemande, grièvement blessé, décédé le 23 août 1944
- Roger CZARNESKI, arrêté à Reims et exécuté le 29 août 1944
- Étienne JAROUSSE, tué par une sentinelle allemande le 29 août 1944
- Maurice GLORIEUX, membre du groupe FFI de Libération-Nord, tué le 29 août 1944
- Marceau GLORIEUX, son frère, grièvement blessé, décédé dans la nuit du 29 au 30 août 1944 à l’hôpital de Reims

Sur le monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation - Promenades Jean-Louis Schneiter
Inauguré le 8 mai 1955 à l’occasion du 10e anniversaire de la Victoire alliée, le monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation de Reims est constitué d’une énorme dalle en granit de Bretagne, portant une seule inscription en lettres de bronze « À la Résistance », et de deux dalles latérales.
Sur la dalle de droite sont gravés 174 noms sous l’inscription
« Ils ont combattu, ils ont souffert, ils sont morts pour le même idéal »
126 déporté(e)s morts dans les camps de concentration, au cours des marches de la mort, ou décédés des suites de leur déportation après leur rapatriement, et 48 patriotes fusillés, guillotinés, exécutés sommairement, morts en détention, morts au combat ou morts des suites de leurs blessures :
- 12 fusillés après condamnation à mort par un tribunal militaire allemand
- 2 guillotinés ou fusillés en Allemagne après condamnation à mort
- 2 fusillés comme otages
- 14 morts en action ou des suites de blessures reçues au combat
- 2 tués ou blessés mortellement au moment de l’arrestation
- 13 exécutés dont 3 victimes civiles
- 3 décédés en prison ou des suites de leur détention.

- ALLIN Jean (mort des suites de ses blessures le 30 août 1944 à La Celle-sous-Chantemerle, Marne)
- BEAUBRAS Jean (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- BELHARTZ Jean (fusillé le 23 mai 1942 à Châlons-sur-Marne)
- BLONDIN Aimé (fusillé le 24 octobre 1942 à Paris-XVe arr.)
- CHARBONNEAUX Jean (abattu le 4 octobre 1943 à Paris-XVIe arr.)
- CHARLOT Édouard (guillotiné le 4 janvier 1943 à Cologne, Allemagne)
- CHATTON Marcel (fusillé le 23 décembre 1941 à Châlons-sur-Marne)
- CHAUVET Roger (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- CHEVAL Marcel (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- CUSSIGH Robert (décédé le 29 juin 1944 à Troyes, Aube)
- DARDENNE Georges (fusillé le 13 janvier 1942 à Châlons-sur-Marne)
- DESEUSTE Gilbert (tué le 22 août 1944 à Rochemaure, Ardèche)
- DÉSIRONT Jean-Jacques (tué le 19 août 1944 à Paris-Xe arr.)
- DÉTRÉ Jacques (mort le 30 décembre 1943 à la prison de Reims)
- ELDAROFF-PENETIER Yvan (PENETIER-ELDAROF Yvan, tué le 21 août 1944 à Paris-IXe arr.)
- GILLET Maurice, (mort le 29 novembre 1941 à la prison de Reims )
- GLORIEUX Marceau (mort des suites des ses blessures le 30 août 1944 à Reims)
- GLORIEUX Maurice (tué le 29 août 1944 à Reims)
- GORET Louis (tué le 10 août 1944 à Uzech, Lot)
- GUÉRARD Roger (exécuté le 26 août 1944 à Troyes, Aube)
- GUILLE Roger (tué le 26 août 1944 à Troyes, Aube)
- GUILLEN Robert (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- HANGARD Raymond (fusillé le 25 janvier 1944 à Mézières, Ardennes)
- HENRIET Bernard (pendu le 10 juin 1944 à Tulle, Corrèze)
- JAZERON Marcel (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- KERGER Roger (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- LARGET Marcel (fusillé ou guillotiné le 15 septembre 1943 à Cologne, Allemagne)
- LATARCHE Michel (exécuté sommairement le 6 septembre 1943 à Cessey-sur-Tille, Côte-d’Or)
- LEBEAUX André (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- LEGROS Pierre (massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane, Haute-Vienne)
- MARTIN Roger (fusillé le 13 mai 1943 au Mont-Valérien)
- MATHIEU Raoul (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- MIDOL Henri (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- MONAUX Georges (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- MORTEAU Marcel (fusillé le 5 avril 1944 au Mont-Valérien)
- OGNOIS Marie-Thérèse née Thirion (exécutée le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- PICARD André (exécuté le 22 février 1944 à Izon-la-Bruisse, Drôme)
- POTTELAIN Edmond (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- QUENTIN Édouard (fusillé le 13 janvier 1942 à Châlons-sur-Marne)
- REINERT André (tué le 6 juin 1944 à Saint-Georges-du-Vièvre, Eure)
- SCHLEISS Paul (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- SCHNEITER André (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- SEYDOUX Roland (exécuté le 1er septembre 1944 au camp du Struthof, Alsace annexée)
- TASSERIT Charles (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- TESTE René (décédé le 1er juillet 1942 à Reims)
- TOURTE Henri (exécuté le 27 août 1944 à Verzenay, Marne)
- VRIET Charles (mort le 8 novembre 1940 à Reims)
- XIMA Georges (fusillé le 6 juin 1944 à Lyon, Rhône)

À cette liste il faut ajouter deux noms qui figurent sur la plaque dédiée aux « Victimes civiles de la répression nazie » :
- CZARNESKI Roger (abattu le 29 août 1944 à Reims )
- WAÏDA Rufin (exécuté le 27 août 1944 à Verzenay, Marne)
- M. ZINS Charles (massacré le 21 juin 1944 en Dordogne)

Les plaques de maison
Le 25 février 1947 le conseil municipal de Reims a décidé de faire apposer des plaques commémoratives sur les maisons des « victimes rémoises de la répression nazie ».
Au total 144 plaques rendent hommage à 153 victimes. Elles sont fleuries chaque année à l’occasion des commémorations de la capitulation de l’Allemagne nazie les 7-8 mai 1945, et de la libération de Reims le 30 août 1944.
Plusieurs de ces plaques ont été déposées à l’occasion de destructions d’immeubles, de changements de propriétaires, de travaux de rénovation. Propriétés de la Ville, elles ont été transférées dans le Square des victimes de la Gestapo 18, rue Jeanne d’Arc, ou refaites à l’identique lorsqu’elles étaient en très mauvais état.
Parmi ces plaques qui pour la plupart rappellent la mémoire de déportés, quarante ont été apposées en mémoire de résistants fusillés, exécutés, morts en action ou morts en prison :
- BEAUBRAS Jean, 7 rue Paul Adam
- BLONDIN Aimé, 18 rue du Général Sarrail
- CHARBONNEAUX Jean, 16 rue Vauthier-le-Noir
- CHARLOT Édouard, 27 boulevard Robespierre, puis Square des victimes de la Gestapo
- CHATTON Marcel, 20 rue de la Cerisaie, puis Square des victimes de la Gestapo
- CHAUVET Roger, 23 avenue de l’Yser
- CHEVAL Marcel, 5 rue de Sébatopol
- DARDENNE Georges, 6 rue Favart d’Herbigny
- DESEUSTE Gilbert, 134 avenue d’Épernay, puis Square des victimes de la Gestapo
- DÉSIRONT Jean-Jacques, 53 rue Victor Rogelet
- DÉTRÉ Jacques, 10 place Godinot
- ELDAROFF Yvan (PENETIER-ELDAROFF Yvan), 29 bis rue Jacquart
- GILLET Maurice, 39 avenue Clemenceau
- GLORIEUX Marceau et GLORIEUX Maurice, 37 rue Cognacq-Jay, puis Square des victimes de la Gestapo
- GORET Louis, 9 rue Bruyant puis Square des victimes de la Gestapo
- GUÉRARD Roger, 50 boulevard Charles Arnould
- GUILLE Roger, 3 rue de Rouen
- GUILLEN Robert, 48 rue Gambetta, puis Square des victimes de la Gestapo
- HANGARD Raymond, 22 rue de Berru
- HENRIET Bernard, 12 avenue de Paris et Square des victimes de la Gestapo
- JAZERON Marcel, 69 rue Gambetta
- KERGER Roger, 12 rue François d’Or
- LARGET Marcel, 30 rue Hincmar
- LATARCHE Michel, 40 rue d’Alsace-Lorraine
- LEBEAUX André, 39 avenue de l’Yser
- LEGROS Pierre, 93 rue du Barbâtre
- MARTIN Roger, 3 rue des Jacobins
- MATHIEU Raoul, 80 avenue de Paris
- MIDOL Henri, 37 rue Thiers
- MONAUX Georges, 21 rue Pierre Semard, puis Square des victimes de la Gestapo
- MORTREAU Marcel (MORTEAU Marcel), 5 rue d’Italie
- OGNOIS Marie, 48 rue Ruinart de Brimont
- POTTELAIN Edmond, 4 avenue Brébant
- QUENTIN Édouard, 45 rue Fléchambault, puis Square des victimes de la Gestapo
- SCHLEISS Paul, 15 rue Émile Zola
- SCHNEITER André, 26 boulevard de la Paix
- SEYDOUX Roland, 36 boulevard Lundy
- TASSERIT Charles, 13 rue du général Carré puis Square des victimes de la Gestapo
- TESTE René, 4 rue Gerbault
- TOURTE Henri, 34 rue des Trois-Piliers

Le 30 août 2008, à l’occasion du 64e anniversaire de sa libération par les Alliés, la Ville de Reims a rendu hommage au commandant Potier, chef du réseau Possum en présence de son fils et ayant droit, Fred Greyer, en inaugurant une plaque commémorative 36, rue Jeanne d’Arc, sur la façade de l’immeuble où le commandant Potier avait été arrêté le 29 décembre 1943.
- POTIER Dominique, 36 rue Jeanne d’Arc

Les plaques du Square des victimes de la Gestapo - 18 rue Jeanne d’Arc
Le Square des victimes de la Gestapo 18, rue Jeanne d’Arc a été inauguré en 1987 à l’emplacement de la maison réquisitionnée sous l’Occupation par les nazis pour y installer l’antenne de la Gestapo, maison qui a été détruite en 1986.
Un pan de la façade a été conservé ainsi qu’une plaque commémorative qui porte l’inscription :

« Hommage aux martyrs de la Résistance
Français ! N’oublie jamais que pendant quatre années
d’occupation (1940-1944) la Gestapo a torturé
dans cet immeuble des centaines de patriotes
Ils ont souffert, ils sont morts pour la défense
de ta Liberté
Libération-Nord »

Une stèle et une fontaine du souvenir honorent la mémoire des résistants qui ont été interrogés, torturés, incarcérés dans les cellules aménagées dans les caves de cette maison.
Raoul Chollet, capitaine des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) arrêté à Reims, s’y est donné la mort en avalant une dose de cyanure le 8 décembre 1943.
Jacques Détré, membre de Ceux de la Résistance (CDLR), y a été torturé avant d’être transféré à la prison du boulevard Robespierre, où il est décédé dans la nuit du 29 au 30 décembre 1943.

Une plaque commémorative dédiée aux enseignants marnais, érigée initialement dans la Bourse du travail boulevard de la Paix, y a été transférée.
Sous l’inscription « Honneur à tous les maîtres de l’École laïque victimes de la barbarie nazie Honneur à nos héros marnais. Cette plaque a été apposée le 7 juillet 1946 journée de l’École laïque par les bons soins de l’Éducation nationale », figure une liste de quarante-quatre noms d’enseignants parmi lesquels ceux de :
- ALLIN Albert (ALLIN Jean (instituteur à Reims puis à La Celle-sous-Chantemerle, mort le 30 août 1944 à La Celle-sous-Chantemerle, Marne)
- DECOURDEMANCHE Danie (alias Jacques DECOUR, professeur d’allemand au lycée de garçons de Reims de 1932 à 1936, fusillé le 30 mai 1942 au Mont-Valérien)
- DORÉ Jacques (professeur d’anglais au collège de Vitry-le-François, fusillé le 29 avril 1942 à Châlons-sur-Marne)
- FÉRAT Arthur (instituteur retraité, mort le 28 août 1944 à Aÿ, Marne)
- PIERRE Thérèse (institutrice née à Épernay, décédée le 26 octobre 1943 dans la prison Jacques Cartier de Rennes, Ille-et-Vilaine)
- THOMAS André (instituteur à Saint-Gilles, tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- WATTIER André (WATIER André, professeur au Collège Jolicoeur de Reims (actuel Lycée Roosevelt), exécuté le 27 août 1944 à Verzenay, Marne)

Une dizaine de plaques apposées en 1947 sur la façade de maisons de résistants fusillés, exécutés, morts en action y ont été également transférées.

Sur la stèle de la synagogue - 49, rue Clovis
La stèle qui est scellée sur la façade de la synagogue a été inaugurée le 23 octobre 1949. Elle porte l’inscription « À nos combattants résistants et déportés victimes de la barbarie nazie » et honore la mémoire de 207 victimes de la Shoah assassinées dans les camps d’extermination nazis.
Y sont également inscrits les noms de :
- « M. PICARD André » (FFI exécuté le 22 février 1944 dans la Drôme)
- « M. et Mme WEYLER Edmond et 4 enfants » (Edmond Weyler, massacré le 26 juin 1944 en Dordogne ; son épouse et ses quatre filles gazées à Auschwitz)
- « M. WEIL Edmond et sa sœur », (Edmond Weil, massacré le 24 juillet 1944 dans le Cher et Jeanne LANG, massacrée le 8 août 1944 dans le Cher)
- « M. ZINS Charles » (massacré le 21 juin 1944 en Dordogne)

Les plaques de rue
Dès 1945, la place Anatole France a été rebaptisée « Place des Martyrs de la Résistance ». Cette place avait été retenue initialement pour y ériger le monument aux martyrs de la Résistance de Reims, projet abandonné en raison de la proxilité du site classé de la cathédrale.
Seize rues de Reims qui portent le nom de résistants fusillés, exécutés, morts en action, morts en prison :
Dans le quartier du Port Colbert, rue dénommée en 1961
- Rue Henri MIDOL (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
Dans le quartier Croix-Rouge, rues dénommées en 1971 et 1973
- Rue Jean d’AULAN(tué en combat aérien le 8 octobre 1944 en Alsace)
- Rue Marcel CHATTON (fusillé le 23 décembre 1941 à Châlons-sur-Marne)
- Allée Marcel CHEVAL (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- Allée Jean-Jacques DÉSIRONT (tué le 19 août 1944 à Paris-Xe arr.)
- Rue Jacques DÉTRÉ (mort le 30 décembre 1943 à la prison de Reims)
- Allée Yvan PENETIER-ELDAROFF (tué le 21 août 1944 à Paris-IXe arr.)
- Rue Paul SCHLEISS (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- Rue André SCHNEITERr (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
Dans le quartier des Épinettes, rues dénommées en 1973 et 1974
- Rue Jean BEAUBRAS (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- Allée Georges DARDENNE (fusillé le 13 janvier 1942 à Châlons-sur- Marne)
- Allée André et Marcel JAZERON (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne) ; sa mémoire est associée à celle de son père André mort en déportation.
- Allée Georges MONAUX (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- Rue Marie OGNOIS (exécutée le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- Allée Edmond POTTELAIN (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- Allée André REINERT (tué le 6 juin 1944 à Saint-Georges-du-Vièvre, Eure)

Sur la plaque de l’Hôtel de Ville
À l’intérieur de l’Hôtel de Ville, une plaque commémorative apposée dans le hall de l’entrée donnant sur la rue de la Grosse écritoire, honore la mémoire de seize membres du personnel de la Ville de Reims victimes de la 2e guerre mondiale, parmi lesquels :
- « GILLET Maurice Commis Secrétaire Mairie » (GILLET Julien dit Maurice, mort à la prison de Reims le 29 novembre 1941)
- « GLORIEUX Marceau Surv. Ecole des B. Arts » (surveillant à l’École des Beaux-Arts, décédé des suites de blessures le 30 août 1944 à Reims)
- « WATIER André Chef de travaux Ecole de Méd. » (chef de travaux à l’École de médecine, exécuté le 27 août 1944 à Verzenay, Marne)

Sur la plaque de l’Hôtel de Police - 40, boulevard Louis Roederer
La plaque commémorative apposée après la guerre à l’intérieur du Commissariat central de Reims, rue Rockefeller, a été transférée dans la cour de l’Hôtel de Police 40, boulevard Roederer.
Elle honore la mémoire de cinq policiers « Victimes de la guerre 1939-1944 », parmi lesquels :
- « CRASSAT Pierre Inspecteur XIIe Brigade de Police judiciaire fusillé par les Allemands le 28 juillet 1942 (à Souge, Gironde)
- « VALENTIN Paul Inspecteur XIIe Brigade de Police judiciaire tué par les Allemands » (le 16 août 1944 à Allibaudières, Aube)
- « GUÉRARD Roger Gardien de la Paix fusillé par les Allemands le 25 août 1944 à Troyes » (Aube)

Le monument SFIO - Cimetière du Nord
Le 4 mai 1947 a été inauguré dans le cimetière du Nord un monument érigé par souscription par la Fédération marnaise du Parti socialiste SFIO « À ses héros de la Résistance 1941-1945 », qui honore la mémoire de vingt-neuf résistants socialistes marnais morts en déportation, fusillés, exécutés, torturés à mort ou tués au combat de 1941 à 1945, parmi lesquels :
De Reims
- « CHARLOT Édouard Fusillé à Cologne » (déporté NN dans les prisons allemandes de Karlsrhue, Rheinbach et Cologne où il a été guillotiné le 4 janvier 1943)
- « ELDAROFF Yvon (PENETIER-ELDAROFF Yvan) - Tué à Paris » (le 21 août 1944)
- « GILLET Maurice - Mort à Reims » (GILLET Julien dit Maurice mort le 29 novembre 1941 à la prison de Reims)
- « Mme OGNOIS Marie - Fusillée à Tournes » (exécutée sommairement le 29 août 1944)
- « SCHLEISS Paul - Fusillé à Tournes » (exécuté sommairement le 29 août 1944)
De Cuchery
- « FÉRAT Arthur- Fusillé à Aÿ » (tué lors de la libération d’Aÿ le 28 août 1944)
De Damery
- « DELAIRE Henri - Tué à Damery » (tué lors de la libération de Damery le 28 août 1944)
De Rilly-la-Montagne
- « FLOQUET Yvon - Assassiné par la Gestapo » (mort sous la torture à la prison de Reims le 23 février 1944)
De St-Martin-d’Ablois
- « DUCOS Julien - Fusillé à Châlons » (fusillé le 19 février 1944 à L’Épine)
- « SOYEUX Marcel- Fusillé à Châlons » (fusillé le 19 février 1944 à L’Épine)
De Saint-Memmie
- « COMARLOT Jean - Tué au maquis de Glières » (exécuté le 30 mars 1944)

Les plaques de la gare SNCF
Sur le quai n° 1 de la gare SNCF de Reims se dresse une stèle sur laquelle sont gravés les noms de 29 « agents de la SNCF tués par faits de guerre 1939-1945 » parmi lesquels :
- « CHEVAL Marcel S. Ch. de Br. » (sous-chef de brigade, fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- « MONAUX Georges Aide ouv. » (aide-ouvrier, fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- « REINERT André Ouvrier » (tué le 6 juin 1944 à Saint-Georges-du-Vièvre, Eure)

Deux plaques ont été ajoutées, scellées au pied de cette stèle.
Sur la plaque de gauche figurent :
- « ARNOULD René Chauffeur de route » (fusillé le 26 juin 1944 au Fort des Ayvelles, Ardennes)
- « BOILLOT Georges chauffeur de route » (fusillé le 26 juin 1944 au Fort des Ayvelles, Ardennes)
- « MAISONNEUVE Lucien manœuvre » (fusillé le 26 juin 1944 au Fort des Ayvelles, Ardennes)
- « STADLER Robert forgeron » (fusillé le 26 juin 1944 au Fort des Ayvelles, Ardennes)
Sur la plaque de droite figurent les noms de Marcel CHEVAL, Georges MONAUX et André REINERT déjà gravés sur la stèle.

Maison régionale des syndicats - 15, boulevard de la Paix
Après la 2e guerre mondiale, une plaque commémorative a été apposée 15, boulevard de la Paix dans la salle Jean Jaurès de la Bourse du travail de Reims devenue aujourd’hui Maison régionale des syndicats. Elle honore la mémoire des syndicalistes morts dans les camps de concentration, fusillés ou morts sous la torture.
Sous l’inscription :
« À la mémoire de nos camarades tombés dans la lutte pour la liberté, victimes de la barbarie allemande », mention remplacée ultérieurement par « barbarie nazie »,
sont gravés quarante noms de syndicalistes qui appartenaient à la Confédération générale du travail (ex-CGT confédérée et ex-CGTU, syndicats réunifiés à la veille de la victoire du Front populaire) et au syndicat des instituteurs. La plupart étaient aussi des militants du Parti communiste ou du Parti socialiste SFIO.
Parmi ces noms :
- BAUBRAS Jean (BEAUBRAS Jean (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- CHATTON Marcel (fusillé le 23 décembre 1941 à Châlons-sur-Marne)
- CHEVAL Marcel (fusillé le 6 juin 194 à L’Épine, Marne)
- DARDENNE Georges (fusillé le 13 janvier 1942 à Châlons-sur-Marne)
- DROT Just (DROT Juste, fusillé le 22 juin 1944 à Ludwigsburg, Allemagne)
- FLOQUET Yvon (mort le 23 février 1944 à la prison de Reims)
- GILLET Constant (GILLET Julien dit Maurice, mort à la prison de Reims le 29 novembre 1941)
- HANUS Pierre (abattu le 2 juin 1944 à Châlons-sur-Marne)
- MIDOL Pierre (MIDOL Henri, exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- MONAUX Georges ( fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- QUENTIN Edouard (fusillé le 13 janvier 1942 à Châlons-sur-Marne)
- SCHLEISS Paul (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- TASSERIT Charles (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)

Maison diocésaine Saint-Sixte - 6, rue du lieutenant Herduin
La plaque commémorative apposée le 6 juin 1946 au Secrétariat social, siège des syndicats et mouvements d’action catholique situé 3 bis, rue Marie Stuart, a été transférée en 1989 dans le cloître de la Maison diocésaine Saint-Sixte, ancien grand séminaire du diocèse de Reims 6, rue du lieutenant Herduin.
Cette plaque surmontée d’une Croix de Lorraine honore la mémoire de quarante-deux militants catholiques du diocèse de Reims, décédés au cours de la 2e guerre mondiale, parmi lesquels :
« Résistants fusillés massacrés ou morts au maquis », :
- G. CAGNEAUX (Gilbert CAGNEAUX, fusillé le 19 février 1944 à L’Épine, Marne)
- P. COUTIER (Philippe COUTIEZ, tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- J. DETRE (Jacques DÉTRÉ, mort le 30 décembre 1943 à la prison de Reims)
- B. HENRIET (Bernard HENRIET, pendu le 9 juin 1944 à Tulle, Corrèze)
- P. RAVISET (Pierre RAVISE, tué le 24 août 1944 aux Hautes-Rivières, Ardennes)
Sur la liste « Morts au champ d’honneur » figurent :
- P. GUYONNET (Pierre GUYONNET, mort accidentellement le 17 avril 1945 à Thionville, Moselle)
- J. d’AULAN (Jean d’AULAN, abattu en combat aérien le 8 octobre 1944 en Alsace)

Établissements Prot - 22, rue Lecointre
Dans la cour de la papeterie-imprimerie Prot Frères implantée 22, rue Lecointre à Reims était apposée une plaque commémorative honorant la mémoire de dix salariés de cet établissement victimes de la guerre 1939-1945, dont deux résistants fusillés le le 7 octobre 1943 à Bourges (Cher) :
« Etablissements Prot Frères
Guerre 1939-1945
- LUCAS Maurice
- PECQUEUX Paulin
Fusillés par les Allemands à Bourges le 7 octobre 1943 »
Désaffectés au milieu des années 1990, les locaux des anciens établissements Prot ont été démolis.

Siège du MEDEF - 5, boulevard Foch
Le 30 octobre 1944, le Groupement interprofessionnel des syndicats patronaux de Reims et de sa région a apposé sur la porte de la salle de réunion de son siège, place Godinot, une plaque en hommage à Jacques DÉTRÉ, mort le 30 décembre 1943 à la prison de Reims des suites de tortures, qui a été transférée ultérieurement 5, boulevard Foch au siège du MEDEF.

École supérieure d’art et de design (ESAD) - 12, rue Libergier
À l’entrée de l’École supérieure d’art et de design, ancienne École des Beaux-Arts, une plaque commémorative rend hommage aux professeurs et élèves « Victimes de l’occupation allemande 1940-1944 », sur laquelle est gravé le nom de Marceau GLORIEUX, décédé des suites de blessures le 30 août 1944 à l’hôpital de Reims.

École Jean Macé - 11, boulevard des Belges
Dans le hall d’entrée de l’école Jean Macé une plaque commémorative, érigée à l’initiative du mouvement Libération-Nord pour rendre hommage « À ses membres instituteurs de cette école morts pour la Libération de la France », porte l’inscription :
« Jean ALLAIN (Jean ALLIN Lt (Lieutenant) FFI tué en mission,
à l’âge de 27 ans à La Celle-sous-Chantemerle le 30 août 1944 »
dont la mémoire est associée à celle de Robert Duterque, mort en déportation.

Collège Université - 20, rue de l’Université
et Lycée Clemenceau - 46, avenue Georges Clemenceau

Dans le hall d’entrée du collège Université, installé dans les locaux de l’ancien lycée de garçons, sur la plaque commémorative qui honore la mémoire des trente professeurs et élèves « Morts pour la France 1939-1945 », figurent les noms de :
- Gabriel BRICHET (tué le 4 septembre à Hargnies, Ardennes)
- Robert GUILLEN (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- Etienne JAROUSSE (tué le 29 août 1944 à Reims)
- Serge LEROY (tué le 30 août 1944 à Seuil, Ardennes)
- Pierre MATHY (exécuté ou mort au combat le 13 juin 1944 à Revin, Ardennes)
- Daniel DECOURDEMANCHE (alias Jacques DECOUR, fusillé le 30 mai 1942 au Mont-Valérien)
- Robert ROUYER (décédé des suites de ses blessures le 17 juin 1944 à Acquapendente, Italie).
Ces noms figurent aussi sur une plaque commémorative apposée sur un mur du bâtiment administratif du lycée de garçons Georges Clemenceau.

Lycée Franklin Roosevelt - 10, rue du Président Franklin-Roosevelt
Dans le hall d’entrée du lycée Franklin Roosevelt, ancien collège Jolicœur, est apposée une plaque commémorative qui porte l’inscription : « À nos camarades morts pour la France ».
Sur la liste « 1939-1945 » de cette plaque sont gravés quarante noms de professeurs et d’anciens élèves, parmi lesquels :
- CHEVAL Marcel (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- DESEUSTE Gilbert (tué le 22 août 1944 en Ardèche)
- FÉRAT Arthur (tué le 28 août 1944 à Aÿ, Marne)
- GLORIEUX Marceau (décédé des suites de ses blessures le 30 août 1944 à l’hôpital de Reims)
- MANSUY Pierre (tué le 2 août 1944 à Essoyes, Aube)
- REINERT André (tué le 6 juin 1944 à Saint-Georges-du Vièvre, Eure)
- TARPIN Daniel (exécuté ou mort au combat le 13 juin 1944 à Revin, Ardennes)
- TESTE René (décédé le 1er 1uillet 1942 à Reims des suites de sa détention)
Une plaque apposée dans la cour intérieure du lycée rend hommage à André WATIER, exécuté le 27 août 1944 à Verzenay.

Collège Saint-Joseph - 177, rue des Capucins
À l’entrée de la chapelle du collège Saint-Joseph, une plaque commémorative honore la mémoire des quatre-vingt-huit professeurs, élèves et anciens élèves « Morts pour la France 1939-1945 » dont beaucoup ne sont ni Rémois, ni Marnais en raison de l’étendue très large de la zone de scolarisation de cet établissement, parmi lesquels :
- Jean CHARBONNEAUX (abattu le 4 octobre 1943 à Paris)
- Jacques DÉTRÉ (mort le 30 décembre 1943 à la prison de prison de Reims )
- Daniel HIEDSIECK (tué le 16 septembre 1944 dans les Vosges)
- Jacques de LA FOURNIÈRE (mort sous la torture le 7 août 1943 à Paris)
- André SCHNEITER (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)

Tennis-Club - 15, rue Lagrive
Dans le hall d’entrée du Tennis-Club une plaque commémorative rend hommage à dix-huit membres du club « Victimes de la guerre 1939-1945 » parmi lesquels :
- CHARBONNEAUX Jean (abattu le 4 octobre 1943 à Paris)
- DÉTRÉ Jacques (mort le 30 décembre 1943 à la prison de Reims des suites de tortures)
- LAMORT DE GAIL Claude (porté disparu après avoir été capturé le 29 août 1944 à Matignicourt, Marne)
- SCHNEITER André (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- DE SUAREZ D’AULAN Jean [Jean d’AULAN, (abattu en combat aérien le 8 octobre 1944 en Alsace)
Les courts de tennis couverts du club portent le nom d’André SCHNEITER.

Dans les cimetières de la ville
Dans les cimetières de Reims, des inscriptions et des plaques commémoratives, en particulier des plaques d’« Hommage de la Ville de Reims », rappellent sur les tombes où ils sont inhumés ou sur des sépultures familiales, la mémoire de plusieurs résistants fusillés, exécutés, morts en action.

Cimetière de l’Avenue de Laon
- Georges DARDENNE (fusillé le 13 janvier 1942 à Châlons-sur-Marne, Marne)
- Robert DUSSART (fusillé le 8 avril 1944 à Saint-Quentin, Aisne)
- Fernand GIBOULOT (tué le 11 août 1944 dans la Sarthe)
- Paulin PECQUEUX (fusillé le 7 octobre 1943 à Bourges, Cher)
- André THOMAS (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)

Cimetière de l’Est
- Roger CHAUVET (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- Marcel CHEVAL (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- Roger CZARNESKI (exécuté le 29 août 1944 à Reims)
- Pierre HANUS (abattu le 2 juin 1944 lors de son transfert à la prison de Châlons-sur-Marne, Marne)
- Marie OGNOIS (exécutée le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- Yvan PENETIER-ELDAROFF (tué le 21 août 1944 à Paris)
- Charles TASSERIT (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)

Cimetière de l’Ouest
- Gilbert DESEUSTE (tué le 22 août 1944 en Ardèche)
- Roger KERGER (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)
- Raoul MATHIEU (fusillé le 6 juin 1944 à L’Épine, Marne)

Cimetière du Nord
- Jean BEAUBRAS (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- Aimé BLONDIN (fusillé le 24 octobre 1942 à Paris)
- Jean CONDOURET (tué le 22 août 1944 en Ardèche)
- Jean D’AULAN (tué en combat aérien le 8 octobre 1944 en Alsace)
- Jean-Jacques DÉSIRONT (tué le 19 août 1944 à Paris)
- Jacques DÉTRÉ (mort le 30 décembre 1943 à la prison de Reims)
- Louis GORET (tué le 10 juin 1944 dans le Lot)
- Bernard HENRIET (pendu le 9 juin 1944 à Tulle, Corrèze)
- Maurice LEFÈVRE (tué le 28 août 1944 à Tours-sur-Marne, Marne)
- Henri MIDOL (exécuté le 28 août 1944 à Brimont, Marne)
- Édouard PAYS (tué le 22 août 1944 dans l’Aveyron)
- Paul SCHLEISS (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- André SCHNEITER (exécuté le 29 août 1944 à Tournes, Ardennes)
- Charles ZINS (exécuté le 21 juin 1944 en Dordogne)

Cimetière du Sud
- Jean ALLIN (mort le 30 août 1944 à La Celle-sous-Chantemerle, Marne)
- Jean CHARBONNEAUX (abattu le 4 octobre 1943 à Paris-XVIe arr.)
- Marcel CHATTON (fusillé le 23 décembre 1941 à Châlons-sur-Marne)
- Julien GILLET (dit Maurice, mort le 29 novembre 1941 à la prison de Reims)
- Marceau GLORIEUX (mort des suites des ses blessures le 30 août 1944 à Reims)
- Maurice GLORIEUX (tué le 29 août 1944 à Reims)
- Robert GUILLEN (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- Marcel JAZERON (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- André LEBEAUX (tué le 28 août 1944 à Champlat, Marne)
- Édouard QUENTIN (fusillé le 13 janvier 1942 à Châlons-sur-Marne)
- André REINERT (tué le 6 juin 1944 à Saint-Georges-du-Vièvre, Eure)

Sur le monument aux morts « Aux enfants de la Verrerie de Reims morts pour la France » érigé dans le Cimetière du Sud :
- Robert RUFIN (tué le 25 septembre 1944 à Chenevrières, Meurthe-et-Moselle)
Sources

SOURCES : Jocelyne Husson (dir.), Reims-souviens toi, Atelier graphique, Reims, 1985. – Jean-Yves Sureau, Les Rues de Reims-Mémoire de la ville 2002. – Jean-Pierre Husson, " Le monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation de Reims " et " Lieux de mémoire de la 2e guerre mondiale à Reims », site « Histoire et mémoires », CRDP-Académie de Reims, 2000-2016. – Jean-Pierre et Jocelyne Husson, La Résistance dans la Marne, dvd-rom, AERI-Département de la Fondation de la Résistance et CRDP de Champagne-Ardenne, Reims, 2013. – Jean-Yves Sureau, Les rues de Reims, Mémoire de la ville, Reims, 2002.

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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