POTFER Léon, Paul
Né le 15 juillet 1920 à Maurines (Cantal), massacré le 20 juin 1944 à Maurines et mort le 9 septembre 1944 des suites de ses blessures à Marvejols (Lozère) ; ouvrier agricole ; victime civile.
Léon Potfer était le fils de Guillaume, Frédéric, Marie Potfer, menuisier à Montelergue de Maurines et de Marie, Marguerite Allanche, originaire de Salecrux, commune de Chauchailles (Lozère), cultivatrice à La Brugerette de Maurines, mariés à Maurines le 25 octobre 1919. Son père, mobilisé de 1914 à 1919 comme canonnier est mort en 1935. Léon avait une sœur née en 1922 à Montelergue. Célibataire, il était domestique agricole (bouvier) dans la ferme de M. Vincent Barrès aux Saillants.
Les 20 et 21 juin 1944, le réduit de la Truyère où s’étaient rassemblées depuis plusieurs semaines des unités des Mouvements Unis de la Résistance, renforcées par les maquis ayant reflué du Mont-Mouchet, subissent une violente attaque des troupes allemandes.
En fin de matinée du 20 juin 1944, Léon Potfer travaillait dans un pré avec le père de son patron, Urbain Barrès. Il entendit un roulement de voitures automobiles qui circulaient sur le chemin départemental n°12 dans la direction de Chaudes-Aigues. Ayant été sans doute repérés, raconte Urbain Barrès, 3 voitures ont stoppé et plusieurs hommes revêtus de l’uniforme allemand en descendirent en hâte, brandissant des armes. Les deux paysans se cachèrent immédiatement derrière un rocher mais plusieurs coups de feu éclatèrent et les projectiles venaient s’écraser contre leur abri. Léon Potfer reçut une balle qui lui traversa la partie supérieure du crâne et perdit du sang en abondance pendant les deux heures où les deux hommes restèrent derrière le rocher. Transporté ensuite à l’hôpital de Marvejols pour y subir une opération, Léon Potfer est décédé le 9 septembre des suites de ses blessures.
Il avait 24 ans.
Son nom n’est gravé sur aucun monument.
Les 20 et 21 juin 1944, le réduit de la Truyère où s’étaient rassemblées depuis plusieurs semaines des unités des Mouvements Unis de la Résistance, renforcées par les maquis ayant reflué du Mont-Mouchet, subissent une violente attaque des troupes allemandes.
En fin de matinée du 20 juin 1944, Léon Potfer travaillait dans un pré avec le père de son patron, Urbain Barrès. Il entendit un roulement de voitures automobiles qui circulaient sur le chemin départemental n°12 dans la direction de Chaudes-Aigues. Ayant été sans doute repérés, raconte Urbain Barrès, 3 voitures ont stoppé et plusieurs hommes revêtus de l’uniforme allemand en descendirent en hâte, brandissant des armes. Les deux paysans se cachèrent immédiatement derrière un rocher mais plusieurs coups de feu éclatèrent et les projectiles venaient s’écraser contre leur abri. Léon Potfer reçut une balle qui lui traversa la partie supérieure du crâne et perdit du sang en abondance pendant les deux heures où les deux hommes restèrent derrière le rocher. Transporté ensuite à l’hôpital de Marvejols pour y subir une opération, Léon Potfer est décédé le 9 septembre des suites de ses blessures.
Il avait 24 ans.
Son nom n’est gravé sur aucun monument.
Sources
SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 389074, dossier victime civile pour Léon Potfer (nc). — Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 149 : crimes de guerre à Maurines. — Eugène Martres, Le Cantal de 1939 à 1945, les troupes allemandes à travers le Massif Central, Cournon, De Borée 1993. — Jean Favier, Lieux de Mémoire et Monuments du Souvenir, Aurillac, éd. Albédia, 2007. — État civil (AD 15 en ligne, Geneanet) . — MémorialGenWeb.
Patrick Bec
