CROUIGNEAU Philippe, André
Né le 21 juin 1924 à Saint-Ingbert (Allemagne), mort au combat le 20 juin 1944 au Pont-Rouge commune de Chaudes-Aigues (Cantal) ; mineur ; résistant volontaire aux Forces françaises de l’intérieur (FFI), maquis d’Auvergne.
Philippe Crouigneau est né à quelques kilomètres de la Moselle, près de Sarrebruck en Allemagne. Présumé expulsé par le Reich en 1940 ou déserteur, c’est à Leucamp (Cantal) que Philippe Crouigneau trouva refuge et aussi un emploi à l’usine minière de Leucamp. Il retrouva à Leucamp son cousin Paul Crouigneau, venu de Meurthe-et-Moselle. Il rentra dans la résistance au sein de la 8e Compagnie du 2e Bataillon du Maquis d’Auvergne. Il fut un combattant au Mont-Mouchet et au Réduit de la Truyère.
Le 5 juin 1944 il quitta la cité minière pour répondre à la mobilisation générale. C’est en camion, prêté par un entrepreneur de Montsalvy (Cantal) qu’il se dirigea avec d’autres partants vers le Mont-Mouchet sous les ordres du lieutenant Lac ou lieutenant Fred de son nom de maquis. Rescapé du Mont-Mouchet et ayant marqué un réel courage dans la Margeride, Philippe Crouigneau rejoignit, à pied, avec de très nombreux résistants le Réduit de la Truyère. Le 17 juin 1944, ce dernier fut localisé par l’ennemi en raison de sa très forte concentration et le 20 juin 1944 le réduit fut attaqué. Plusieurs dispositifs furent mis en place pour ralentir l’avancée de l’ennemi. Placés à la garde du Pont Rouge, sous les ordres du Capitaine Roland et du lieutenant Vimard, Philippe Grouigneau, son cousin Paul et Nicolas Welter alias Wobert furent chargés de la mise à feu du dispositif de coupure de la route. Devant la disproportion des forces et l’écrasante supériorité de la Wehrmacht ordre fut donné de décrocher. Sept Résistants furent tués à Chaudes-Aigues lors de cette journée dont Philippe Crouigneau et son cousin Paul.
Il a été reconnu « Mort pour la France », homologué FFI.
Son nom est inscrit sur le Monument Commémoratif 1939-1945 de Chaudes-Aigues, sur le Monument aux Morts de Leucamp, sur le Monument Commémoratif du cimetière de Leucamp, sur le Monument aux Morts de Montsalvy (Cantal).
Le 5 juin 1944 il quitta la cité minière pour répondre à la mobilisation générale. C’est en camion, prêté par un entrepreneur de Montsalvy (Cantal) qu’il se dirigea avec d’autres partants vers le Mont-Mouchet sous les ordres du lieutenant Lac ou lieutenant Fred de son nom de maquis. Rescapé du Mont-Mouchet et ayant marqué un réel courage dans la Margeride, Philippe Crouigneau rejoignit, à pied, avec de très nombreux résistants le Réduit de la Truyère. Le 17 juin 1944, ce dernier fut localisé par l’ennemi en raison de sa très forte concentration et le 20 juin 1944 le réduit fut attaqué. Plusieurs dispositifs furent mis en place pour ralentir l’avancée de l’ennemi. Placés à la garde du Pont Rouge, sous les ordres du Capitaine Roland et du lieutenant Vimard, Philippe Grouigneau, son cousin Paul et Nicolas Welter alias Wobert furent chargés de la mise à feu du dispositif de coupure de la route. Devant la disproportion des forces et l’écrasante supériorité de la Wehrmacht ordre fut donné de décrocher. Sept Résistants furent tués à Chaudes-Aigues lors de cette journée dont Philippe Crouigneau et son cousin Paul.
Il a été reconnu « Mort pour la France », homologué FFI.
Son nom est inscrit sur le Monument Commémoratif 1939-1945 de Chaudes-Aigues, sur le Monument aux Morts de Leucamp, sur le Monument Commémoratif du cimetière de Leucamp, sur le Monument aux Morts de Montsalvy (Cantal).
Sources
SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 110699, dossier Philippe Crouigneau (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 151700, dossier Philippe Crouigneau (nc). —. Gille Lévy-François Cordet, A Nous, Auvergne ! Paris, Presses de la cité, 1981, p. 265- 267. — Site Internet : leucamp.fr/la mineMémorialgenweb. — Mémoire des Hommes.
Huguette Juniet