Né le 12 février 1907 à Belfort (Terr. de Belfort), mort par accident le 1er août 1944 à Belfort ; ouvrier d’usine ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Émile Enderlin était le fils de Joseph, ouvrier d’usine et de Joséphine Yelsch, ouvrière de fabrique. Il se maria le 13 avril 1928 à Valdoie avec Catherine Gester. Il était domicilié 34 rue du Premier-mai, à Valdoie (Terr. de Belfort) et exerçait le métier d’ouvrier d’usine.
Il entra dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) avec le pseudonyme d’Émile. Le 1er août 1944, il accepta une mission de détruire une plaque tournante d’aiguillage en gare de Belfort. Il pensait profiter d’un alerte aérienne pour éloigner les gens et poser ses explosifs en toute tranquillité. Ce fut une fausse alerte. Il tenta alors précipitamment de retirer la charge de plastic afin d’éviter la mort de nombreux innocents mais celle-ci explosa blessant grièvement Émile Enderlin qui succomba à ses blessures le 1er août à 23 heures 21 avenue Jean-Jaurès, à Belfort.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par lettre du Secrétariat général aux Anciens combattants du 12 septembre 1945 et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossier SHD Vincennes GR 16 P 209602 (nc).
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs) et le monument aux morts, à Valdoie (Terr. de Belfort).
Sources

SOURCES : Valdoie 1944 : sur les chemins de la liberté par des élèves du collège René Goscinny de Valdoie en 2014/2015 page 19.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance AM Belfort n° 110 et acte de décès n°384).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable