Né le 1er septembre 1920 à Valenciennes (Nord), fusillé le 15 novembre 1941 à la citadelle de Lille (Nord) ; militant communiste de Valenciennes ; résistant OS..

Originaire de Valenciennes (Nord), Maurice Dor était en 1936, avec Jean Dubois, trésorier de la section du Parti communiste de Valenciennes-ville. Le 9 mai 1940, il fut traduit devant le tribunal militaire de Lille avec trois autres jeunes militants de Valenciennes : Jules Pierronne, Gaston Rodrique et Henri Viseur pour avoir « proféré des chants séditieux » le 25 février 1940. Le tribunal décida le renvoi, l’offensive allemande mit fin à l’instruction.
Il adhéra très tôt, au début de l’Occupation, à l’Organisation spéciale de combat du Valenciennois. Il participa, sous la direction de Félicien Joly, avec Paul Frohlich, Sandor Serediak, Jean Dubois, Louis Bossut, Félix Queniau et René Dehecq au vol de 100 kilos de dynamite à la fosse Lagrange de la Compagnie des mines d’Anzin à Raismes le 15 août 1941. Arrêté le 18 septembre 1941, il fut condamné à mort le 30 octobre par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 678 de Lille et fusillé à la citadelle de Lille le 15 novembre 1941, en même temps que Félicien Joly, Sandor Sérédiak et Jean Dubois.
Sources

SOURCES : Archives de la justice militaire au Blanc, minutes du tribunal mlilitaire de Lille. – Arch. Union locale CGT de Valenciennes. – Arch. Musée de la Résistance à Denain. – DAVCC, Caen. – Notes Jean-Pierre Besse.

Odette Hardy-Hémery

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