Du 11 au 21 août 1944, de nombreux patriotes furent fusillés par l’ennemi dans les bois de Chevigny-Saint-Sauveur, à quelques kilomètres de Dijon.

Le monument du Bois du Roy
Le monument du Bois du Roy
Le chêne à côté du monument
Le chêne à côté du monument
Détail du tronc avec les impacts de balles
Détail du tronc avec les impacts de balles
La stèle avec le nom des victimes
La stèle avec le nom des victimes
À partir d’août 1944, les Allemands cessèrent les exécutions au stand de tir de Montmuzard, à Dijon et choisirent des lieux plus dispersés dans l’agglomération dijonnaise. À Chevigny-Saint-Sauveur, dans le Bois du Roy, au lieu-dit "La Forêt", un grand chêne plusieurs fois centenaire servit de poteau d’exécution. Sous ses branches furent exécutés une dizaine de patriotes et son tronc porte encore les traces des balles qui les firent mourir. Le vieil arbre qui était menacé d’extinction il y a quelques années est toujours là comme un gardien du souvenir.
Le 11 août furent exécutés les cheminots Julien Gogois, Pierre Souiller et 5 inconnus (voir ci-dessous), le 22 août Gaston Portefaix et Roger Jeannet. Il faut y ajouter un dixième homme signalé par Gilles Hennequin comme étant Roger Chevassus dont nous n’avons à ce jour aucune information.
Les inconnus :
Inconnu pseudonyme Casanova
Inconnu désigné sous le n°3
Inconnu désigné sous le n°4
Inconnu désigné sous le n°5
Inconnu désigné sous le n°6
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or, tome 1 Dijon 1985, page 73.— Journal Le Bien Public du 11 août 1999, La fin du grand arbre.— État civil (actes de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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