Dans le cadre de l’Opération "Korporal" lancée par l’ennemi le 5 février, trois résistants et deux civils furent tués le 6 février et trois civils dont le maire du village furent exécutés le 7 février.

Le 5 février 1944, les forces allemandes lancèrent l’opération "Korporal" ou "Caporal", contre les maquis de l’Ain et du Jura, attaquant les camps les uns après les autres.
Le camp Nicole installé à la ferme Marchat depuis début février 1944 fut attaqué par l’ennemi le 6 février. Un résistant, Claude Bouteille fut tué au combat et deux autres furent capturés et abattus après avoir été interrogés. Cinq habitants du village, soupçonnés d’aider les maquisards furent pris en otage et fusillés. Le cantonnier Jean Carrel fut assassiné dès le début de l’attaque à 8h30 le 6 février puis à dix heures ce fut le tour de Julien Brun, cultivateur. Le lendemain 7 février, le maire Jean Marie Jacquemet et deux autres habitants, tous cultivateurs furent exécutés à douze heures.
Liste des victimes :
Le 6 février :
BOUTEILLE Claude résistant
CARREL Jean, Joseph civil
GOLDENBERG Frédéric résistant
LACHAMBRE Jean, François, Dominique résistant
Le 7 février :
BRUN Julien, Alexis civil
BRUN-CORDONNIER Aristide, Jules civil
JACQUEMET Jean, Marie, François maire
MAGDINIER Alfred, André civil
Une rue d’Évosges porte le nom de rue du 6-7 février 1944.
Sources

SOURCES : Les Amis du Musée de la Résistance Nantua Attaque allemande sur le maquis février 1944.— Site Le sentier de mémoire d’Evosges.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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