MOUSSARD Roland, Marie, René
Né le 29 avril 1920 à Montboillon (Haute-Saône), exécuté sommairement le 26 septembre 1944 à Offemont (Territoire de Belfort) ; policier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Roland Moussard était le fils d’Émile et de Marguerite Denis, domiciliés en 1944 à Bouhans-et-Feurg (Haute-Saône). Il exerçait le métier d’inspecteur de police à Lure, où il était domicilié. Il était marié avec Simone Henriette Manel, institutrice à Les Aynans (Haute-Saône).
Il entra dans la Résistance comme agent de liaison du maquis local.
Le 18 septembre 1944, ce fut l’anéantissement du maquis de Magny-Danigon. 40 maquisards furent fusillés contre le mur du cimetière et 20 autres furent capturés. Ils furent emmenés à la caserne Dietrich, à Belfort pour y subir des interrogatoires.
Le 26 septembre, ils furent sortis de la caserne et fusillés à l’extrémité du bois de la Miotte, au lieu-dit Sur-le-Pertu, à Offemont (Territoire de Belfort).
Leurs corps seront découverts par hasard par un agriculteur, au printemps de 1945.
L’acte de décès fut dressé le 5 avril 1945 sur la déclaration de son épouse.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur l’acte de décès et fut homologué au grade d’adjudant-chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et "Déporté et interné résistant" (DIR), dossier SHD GR 16 P 435608 et AC 21 P 602515 (non consultés). Il reçut à titre posthume la Croix de guerre 1939-1945 et la Médaille de la Résistance par décret du 2 septembre 1959 (JO du 13/09/1959).
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs), monument aux morts, à Bouhans-et-Feurg, sur le monument aux morts 1939-1945 et le Mémorial du cimetière, à Lure, sur le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône) et sur le monument du Souvenir, à Offemont (Territoire de Belfort).
Offemont 26 septembre 1944
Il entra dans la Résistance comme agent de liaison du maquis local.
Le 18 septembre 1944, ce fut l’anéantissement du maquis de Magny-Danigon. 40 maquisards furent fusillés contre le mur du cimetière et 20 autres furent capturés. Ils furent emmenés à la caserne Dietrich, à Belfort pour y subir des interrogatoires.
Le 26 septembre, ils furent sortis de la caserne et fusillés à l’extrémité du bois de la Miotte, au lieu-dit Sur-le-Pertu, à Offemont (Territoire de Belfort).
Leurs corps seront découverts par hasard par un agriculteur, au printemps de 1945.
L’acte de décès fut dressé le 5 avril 1945 sur la déclaration de son épouse.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur l’acte de décès et fut homologué au grade d’adjudant-chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et "Déporté et interné résistant" (DIR), dossier SHD GR 16 P 435608 et AC 21 P 602515 (non consultés). Il reçut à titre posthume la Croix de guerre 1939-1945 et la Médaille de la Résistance par décret du 2 septembre 1959 (JO du 13/09/1959).
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs), monument aux morts, à Bouhans-et-Feurg, sur le monument aux morts 1939-1945 et le Mémorial du cimetière, à Lure, sur le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône) et sur le monument du Souvenir, à Offemont (Territoire de Belfort).
Offemont 26 septembre 1944
Sources
SOURCES : Wikipédia Commémoration Offemont.— Divers articles commémoratifs.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy