Né le 6 mars 1896 à Montbéliard (Doubs), victime civile des combats de la Libération morte le 8 septembre 1944 à Besançon (Doubs) ; menuisier puis carrossier ; victime civile.

Charles Monnin était le fils de Pierre Émile et de Marie Hortense Grisez. Il se maria avec Gabrielle Lapierre. Il était domicilié à Montbéliard en 1916 puis rue Antonin-Fanart à Besançon en 1935. Il était menuisier à l’origine et en 1936 il était patron carrossier.
Le 4 septembre 1944, 17 000 soldats américains de la 3ème division d’infanterie US et du 6ème corps d’armée du général Patch arrivèrent par Larnod et entrèrent dans Besançon par le pont d’Avanne, seul pont non détruit par les Allemands. l’accès leur en fut facilité par les FFI. Les combats dureront quatre jours et seront très violents. Il y eut de nombreuses victimes. 80 soldats américains furent tués et 90 blessés. Les FFI perdirent 40 hommes dont 24 ou 28 selon les sources, à Besançon même et il y eut 50 victimes civiles parmi lesquelles Charles Monnin qui décéda en son domicile le 8 septembre 1944 à seize heures, le jour de la libération de la ville. Les Allemands quant à eux eurent 250 morts.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par avis du Secrétaire général aux Anciens combattants en date du 2 août 1945.
Son nom figure sur le monument aux morts, sur le monument de la Libération et sur le Livre d’Or des habitants de Besançon Morts pour la France, à Besançon (Doubs).
Il reçut la Médaille militaire (décret du 20 octobre 1934) et la Croix du combattant volontaire (1939)
Sources

SOURCES : Vivre aux Chaprais La libération de Besançon le 8 septembre 1944, 8 septembre 2015.— FR3 bourgogne Franche-Comté, 6 septembre 2019, 75 ans de la libération de Besançon : revivez ce moment historique filmé à l’époque par des amateurs.— Mémorial genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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