Né le 31 octobre 1901 à Esnans (Doubs), massacré le 26 août 1944 à Grosbois (Doubs) ; cheminot ; victime civile.

Louis Branget était le fils de Émile, cultivateur et Louise Curty, cultivatrice. Il était domicilié à Grosbois et se maria le 14 mai 1927 à Grosbois avec Marie Louise Adèle Barthod. Il entra au chemin de fer où il exerçait le métier de cantonnier, à Ougney-Douvot (Doubs).
Le 26 août 1944, la voiture du capitaine Muller, commandant la garnison de Baume-les-Dames fut criblée de balles entre Grosbois et Séchin et l’officier fut tué. Son corps fut retrouvé dans la soirée par ses soldats. Au même moment Louis Branget qui courait dans une pâture fut abattu à 18 heures par les soldats allemands.
L’acte de décès fut dressé le 28 août sur la déclaration de Jules Camille Canet, cultivateur, âgé de 42 ans, voisin du défunt.
Ses obsèques eurent lieu le 28 août et son cousin Eugène Curty était venu y assister. Après le repas de midi, il repris la route en compagnie d’Augusta Chatey et de ses deux enfants, Georges et René. Tous quatre furent interceptés au bord de la route par une troupe de russes blancs et emmenés à Fourbanne puis assassinés.
Louis Branget obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 12 janvier 1947.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Grosbois (Doubs).
Sources

SOURCES : Articles du 26 août 1961 Séchin Tragique anniversaire d’un dimanche d’août 1944 et Laissey 1994 Il y a 50 ans : un voyage tragique.— Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945, Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémorial genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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