Né le 16 décembre 1913 à Pont-de-Roide (Doubs), mort à l’ambulance le 7 septembre 1944 à Chamesol (Doubs) des suites de ses blessures le 6 septembre à Villars-lès-Blamont (Doubs) ; soudeur autogène ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Gaston Ecarot était le fils de Louis Albert, ouvrier d’usine et de Marie Angèle Alphonsine Vernier. Il était marié avec Jeanne Gabrielle Marie Alix et domicilié à Mandeure (Doubs). Il exerçait le métier de soudeur autogène.
Fait prisonnier de guerre le 4 juillet 1940, il fut envoyé au Stammlager XB de Sandbostel (Allemagne), sous le matricule XB 38 437. Libéré, il fut de retour en France le 1er juin 1943.
Il entra dans la Résistance en s’engageant dans les FFI au maquis du Lomont (Doubs), près de la frontière suisse.
Il fut grièvement blessé le 6 septembre 1944 à Villars-lès-Blamont par des éclats d’obus en défendant le Lomont. Transporté à l’ambulance des FFI, à Chamesol, il décéda des suites de ses blessures le 7 septembre 1944 à 6h50.
L’acte de décès fut dressé le onze septembre sur la déclaration du docteur Véron, médecin chef de l’ambulance des FFI.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossiers SHD GR 16 P 207256 et AC 21 P 178836 (non consultés).
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon, sur le monument aux morts, à Mandeure et sur le monument commémoratif du maquis du Lomont, à Pierrefontaine-lès-Blamont (Doubs).
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Notes transmises par Romain Ecarot, descendant le 29 août 2018.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable